Quand on évoque Kim Wilde, on pense immédiatement à « Cambodia », « You keep me hangin’ on » et bien sûr « Kids in America ». Des tubes qui ont marqué la première moitié des eighties. Entre 95 et 2005, elle va prendre une longue pause pour élever ses enfants. On ne peut pas dire que son come-back sera fracassant, mais il tient honnêtement la route. Entre-temps, elle se lance dans l’horticulture, publiant sur ce sujet, des bouquins, des articles dans la presse et présentant même l’émission ‘Garden Invaders’, à la BBC, dès 2001.
Elle est donc repartie en tournée, périple qui passait d’ailleurs par le W-Fetival, en août dernier. Et puis vient de publier un nouvel elpee, « Here come the aliens », un disque pour lequel elle a reçu le concours de son frère, Rick Wilde, à la production, ainsi que sa nièce, Scarlett.
Particulièrement entraînant, l’électro/pop « 1969 » traite d’un cataclysme écologique que seul les extraterrestres pourraient éviter. C’est le seul véritable titre intéressant du long playing. Le reste oscille entre bubblegum (Spice Girls, Abba ?), pop mièvre, hymnes contagieux mais déjà entendus et chansons dignes de l’Eurovision. Il y a bien quelques bonnes interventions de gratte et surtout une superbe ligne de basse tout au long de « You’re t’il the end » (Mike Karn ?), mais en général ces excellentes dispositions sont rapidement noyées dans l’expression sonore générale. Un single aurait suffi.