Le deuxième opus du trio anversois Triggerfinger est un véritable plaisir pour les oreilles. Pas de prise de tête, mais 8 compos qui vous donnent envie de taper du pied (NDR : à moins que vous ne préfériez secouer la tête) et dont les mélodies sont terriblement contagieuses. Exceptions qui confirment la règle : la reprise du « No teasin’ around » de Billy ‘The Kid’ Emerson. Un morceau que Ruben interprète seul. En finale. Il la chante en s’accompagnant à la guitare. Et puis les 7’40 de « Lines » Un slow blues comme on n’en entend plus guère aujourd’hui. Leur « Since I’ve been loving you », si vous préférez. Parce que l’influence du Led Zeppelin est bien présente sur plusieurs morceaux. « Scream » (ce bottleneck, ces soli de guitare et ce final apocalyptique !) et l’échevelé morceau maître notamment. Et puis, celle du ZZ Top, également. Comme sur le boogie « Is it ». Plus curieux, le refrain de « Short terms memory love », me rappelle quelque part « Ebony eyes » de Bob Welch (NDR : un ex Fleetwood Mac »), et sur l’une ou l’autre plage on y relève également des traces de Screaming Trees voire de Tea Party, même si le groupe s’en défend. D’ailleurs, si vous souhaitez en savoir davantage sur Triggerfinger, je vous invite à lire l’interview que Monsieur Paul et Ruben Block ont accordée à Musiczine, il y a une quinzaine de jours.
En concert :
Le 18 avril à Ath, dans le cadre du Ath Rock 2009.