La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

logo_musiczine

Les ruptures de Suuns...

Le 6ème elpee de SUUNS, "The Breaks", paraîtra ce 6 septembre 2024. Le trio canadien réunissant Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O'Neill s'appuie plus que jamais sur ses instincts pop. Pourtant, pour la circonstance, la formation d’avant rock a exploité une…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

alcest_ab_08
frank_carter_and_the_ratt...

More than a break Spécial

Écrit par
&

The River Curls Around The Town est un duo (NDR : franchement, le tandem aurait pu trouver nom plus court!) monté par Bart Bekker et Jan Vanwinckel, deux musiciens qui bossent ensemble depuis de nombreuses années sur différents projets. Dont Yearn’d, un groupe fondé il y a déjà 7 ans. Quant à l’aventure, T.R.C.A.T.T. elle a débuté en 2003. Depuis, pas moins de 80 morceaux ont été composés. Deux d’entre eux ont d’ailleurs été repris sur la compile « Tales from the river » et une plage sur une autre intitulée « Volkoren – 2004 ». De ce pactole, la paire a sélectionné 14 fragments. Des plages qui nous plongent au sein d’un univers atmosphérique, ouaté, aux sonorités limpides, qui semble parfois tourner au ralenti. On y recèle des influences qui oscillent de Morcheeba (la trip hop) à Pink Floyd (post « Dark side of the moon »), en passant par Brian Eno voire Daniel Lanois (l’aspect filmique), Dire Straits (l’harmonie et l’apaisement) ainsi que Ryuichi Sakamoto (l’electro ambient). Mais le titre le plus intéressant lorgne manifestement vers Durutti Column : « Between the towers and the war ». A cause de cette guitare semi-acoustique, légèrement reverb, jouée en picking. On y entend même les doigts qui glissent sur les cordes. Les parties vocales sont tantôt chantées (le timbre rappelle alors Robin Propper Sheppard, le leader de Sophia), murmurées ou alors contées par Mick Shorter, invité pour la circonstance, son baryton accentuant alors l’aspect confessionnel et majestueux des plages en question. L’elpee recèle une cover du « Wonderful life » de Colin Vearncombe, alias Black, et puis ne lésine pas sur les samples, bruitages, boîtes à rythmes et autres artifices électroniques (même des arrangements symphoniques). Les plages mid tempo sont régulièrement marquées par des accès de basse vibrants, mais toujours en cherchant à observer une unité de climat. D’ambiance, si vous préférez. Et franchement, dans le style, ce disque est une petite réussite…

 

Informations supplémentaires

Lu 3909 fois