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The early years – Volume 2 Spécial

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Ce second volume est consacré à la période sise entre 85 à 91. Un autre recueil épinglant une nouvelle fois des plages remarquables, pour la plupart rares ou inédites et impliquant des invités prestigieux. Au dos de la pochette figure une photo qui date de 1982. Elle réunit William et son meilleur ami, Joe Lodovici, un autre brillant harmoniciste qui a aujourd'hui épousé Jeannette, la veuve de William.

L’opus s’ouvre par "Early in the mornin", un blues d’une grande richesse. Slow blues, "The feeling's gone" se singularise par son dépouillement. Le booklet ne signale pas le line up des musiciens qui constitue le backing group. Pourtant, le piano se révèle primordial dans le décor sonore. Très zélé, Bill dispense un divin souffle sur son harmonica chromatique. "Give me mine now" évolue sur un tempo assez proche du feeling rencontré à la Nouvelle Orléans, une sensation accentuée par le piano très rythmique. William est sur scène, derrière son idole George Smith. Ce dernier chante. Les deux hommes soufflent à l’unisson. La prise de son n'est guère brillante, mais l'émotion est bien présente. La profondeur aussi. Ils sont à nouveau soutenus par des illustres inconnus. Jeannette a retrouvé toute une série de bandes dans un tiroir. Mais elle ne fournit autre information à ce sujet. Ni le lieu, ni l’époque, ni l’identité des collaborateurs. Cependant, quel rare bonheur de découvrir ces musiciens qui jouent avec cœur. Rasheed Abdallah manifeste beaucoup d’enthousiasme pour chanter "Should kept on runnin". Clarke en profite pour exploser comme bien peu d'autres harmonicistes rêveraient de le faire. Mais ce musicien ne se contente pas de s’acharner ; il se révèle largement au dessus du lot. On a même l’impression que lui et son instrument miniature ne font plus qu’un. Le "Lookin for trouble" d'Eddie Taylor est sculpté dans le Chicago Blues le plus pur. A cause de l’orgue et puis du piano joué dans ce bon vieux style d'Otis Spann. "Bloody tears on my pillow" est un très long blues lent. Le jeu inventif, créatif, brillant du guitariste se détache. Ce qui n’est guère étonnant lorsqu’on sait qu’il relève de Ronnie Earl. Il porte même William vers les sommets sur son harmo chromatique. La reprise du célèbre "Ice cream man" de John Brim est un autre grand moment. Un Chicago shuffle qui bénéficie du concours d’un très bon pianiste (Fred Kaplan?). Deux plages mettent en présence deux harmonicistes. Tout d’abord Johnny Dyer. Il pose la voix avec beaucoup de sensibilité sur le "So glad I'm livin" de Sonny Boy Williamson. Mitch Kashmar, ensuite. Il est flanqué de ses Pontiax pour attaquer l'instrumental "Horn of plenty". William rivalise avec ce dernier. Les échanges de notes d'harmo évoluent à très haut niveau. Les trois dernières plages immortalisent un concert remarquable accordé au Starboard Attitude de Redondo Beach, le 11 avril 1987. Des enregistrements qui figuraient sur l'album "Rockin' the boat", paru en 88 sur Rivera. Pas la peine de vous faire un dessin, Bill est épaulé par des musiciens très talentueux : Joel Foy à la guitare, Fred Kaplan au piano, Willie Brinlee à la basse et Eddie Clarck aux drums. Toute cette équipe est responsable du torride shuffle "Deal the cards". Et puis du tonique "Boogie woogie woman". De la pure dynamite!

 

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: William Clarke
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Watchdog
  • Date: 2006-11-14
  • Rating: 0
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