Colin Meloy fait partie de ces ‘storytellers’ à la Sam Beam (Iron & Wine)/Will Sheff (Okkervil River, Shearwater) qui n’en ratent jamais une pour conter leurs histoires d’amour impossible. Parce que l’amour, c’est bien connu, se révèle depuis des décennies le terreau des meilleures chansons pop. « Picaresque », c’est aussi un adjectif qu’on utilise pour décrire l’aventure, avec un grand A. D’où l’impression qu’il y a dans ces 11 titres suffisamment de rebondissements (sonores et textuels) pour s’y plonger tête baissée, encore et encore. « The Infanta », avec ses cordes vaillantes et son Rhodes mirifique, semble ainsi mettre en musique la prise de la Bastille, l’abordage d’un navire espagnol, Pocahontas, Isaac le Pirate et la Guerre des Roses… A la production on retrouve Chris Walla, l’orfèvre pop de Death Cab For Cutie, qui fait du sacré bon boulot. La Bastille, certes, mais aussi Notre-Dame, puisque ici on peut parler, à l’écoute de titres comme « The Bagman’s Gambit » et « The Mariner’s Revenge Song », de véritables cathédrales sonores. Cuivres, banjo, accordéon, bouzouki, orgue de Barbarie, … Encore mieux que la tapisserie de Bayeu ! Quant aux morceaux plus calmes (les élégiaques « Eli, The Barrow Boy », « From My Own True Love (Lost at Sea) » et « Of Angels and Angles »), ils sonnent comme du I Am Kloot (cette voix) en plus orchestral, et ça vaut toujours mieux que l’intégrale d’Athlete. Le meilleur disque des Decemberists, qui jusqu’ici nous avaient plutôt habitués à trop d’incontinence.
A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…
Yes SIHR !
Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…
Brazen tient la distance…
Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…
Hippo Campus sort la tête de l’eau…
Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood »…