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With the Alastair Greene Band Spécial

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Frank est sans aucun doute le pus célèbre des guitaristes de blues français. Il a fondé sa première formation début des 80’s : les Blues Blasters. Il est né à Paris. Mais en 83, à l’âge de 23 ans, il émigre aux Etats-Unis. En Californie, à Oakland très exactement. Il y rencontre Troyce Key, musicien et patron d’un club notoire du coin : l’‘Eli's Mile high Club’. Frank accompagne Big Mama Thornton, Charlie Musselwhite, Elvin Bishop, Sonny Rhodes, Jimmmy Mc Cracklin, Lowell Fulsom et quelques autres. En 1988, il commet son premier album : "Blues for Esther". Un disque édité sur le label belge Blue Sting. Mais sous le sobriquet Paris Slim ; un surnom qui lui a été attribué outre-Atlantique. En 96, il embraie par l'excellent "Bleedin' heart" (NDR : chez Globe), un disque co-produit par Joe Louis Walker. En 1998, Frank s'établit dans le sud de la Californie, du côté de Los Angeles. Il y côtoie d’excellents gratteurs locaux et collabore à la confection d’une flopée d’albums pour le label Fedora de Chris Millar. En 2001, il grave "BluJu" (Delta Groove/Crosscut), son meilleur album à ce jour. Philip Walker, Alex Schultz, Kirk Fletcher et quelques autres participent à son enregistrement. Depuis, notre Français s’est fixé à Portland, dans l'Oregon. Ce qui ne l’empêche pas de partir, régulièrement en tournée. Et de nous faire découvrir de nouveaux talents. Lors du Spring Blues Festival d'Ecaussinnes notamment, un festival au cours duquel il nous avait permis de remarquer le guitariste Lloyd Jones et le claviériste D.K Stewart. Il sévit souvent en Europe. Fin août, il était à l’affiche du Festival ‘Blues en Loire’. Soutenu par des musiciens français, il s’était produit sous le patronyme de French Blues Initiative. Frank adore partager la scène avec d'autres musiciens. Il a ainsi opéré un périple flanqué des Mannish Boys, un aréopage de talents issus de Los Angeles et du Down Home Super Trio, en compagnie de RJ Mischo et Richard Innes. Paru en 2003 sur Crosscut, l'elpee "In the house" en est le plus beau témoignage.

Ce nouvel opus a été enregistré au cours de l'hiver 2004. A Sante Barbara. Pour la circonstance, il a été épaulé par l'Alastair Greene Band. Alastair est également chanteur et guitariste. Un musicien davantage influencé par le rock. En particulier par Jimmy Page, Eddie Van Halen et Stevie Ray Vaughan. En 2002, il concocte un opus solo : "A little wiser". L'année suivante, il rejoint le célèbre batteur anglais Aynsley Dunbar en compagnie duquel il décide de remonter Retaliation, un blues band anglais que Dunbar avait fondé après avoir quitté John Mayall au cours des 60’s. Fin 2003, il grave un autre elpee solo : "Official bootleg : Live in L.A". En 2004, il partage régulièrement la scène avec l'harmoniciste Mitch Kashmar. Frank Goldwasser et sa section rythmique - Jack Kennedy à la basse et Tom Lackner aux drums – l’épaulent.

L'album s’ouvre par un instrumental alerte. Un boogie dynamique au cours duquel Frank laisse déborder ses accords de slide, à la manière des groupes instrumentaux nés au cours des sixties. Une leçon de réalisme ! L'album n’a guère été mis en forme. Le son est brut. Restitué tel quel par les musiciens. Et le résultat est tout fait convainquant. Reflétant parfaitement le blues qui les hante. Frank et Alastair sont sur la même longueur d’ondes, c’est évident. Franck chante comme jamais sans doute il ne l'a fait. Les protagonistes prennent leur pied. Et le "She's gone" de Hound Dog Taylor en est la plus belle illustration. Greene est debout sur les pédales pour attaquer le funky "I'm gonna wait", une compo signée Eddie Kirkland, l'ancien gratteur de John Lee Hooker. Les musiciens ne brident pas leurs impulsions. On sent très bien que la préparation a été sommaire, histoire de laisser libre cours aux improvisations et aux envolées des cordes. Et dans cet exercice, Goldwasser et Greene sont à leur affaire. Ils libèrent même une orgie de notes lors de "Wish I had never". L'album ne suscite jamais l’ennui. "Guitar Rumba" et le caressant "Sleepwalk" émargent à la surf music. On a même droit à une version paisible du rock'n'roll classique "Be bop a lula". Frank est un véritable prince de la slide lorsqu’il adopte la formule du blues lent électrique. Et tout particulièrement lors du "Too poor to die" de Louisiana Red. Il se révèle inventif également. A l’instar de "Goldwasser'sd dysfunctional blues #36" ou de "Jodie's back on the scene". Une œuvre sans grande prétention, mais loin d’être déplaisante.

Informations supplémentaires

  • Band Name: Frank Goldwasser
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: RM
  • Date: 2006-10-17
  • Rating: 0
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