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Dance party take out Spécial

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John Lee Williamson a enregistré cet album en 1998. A Venture/Los Angeles. Pour la circonstance, il a été épaulé par le guitariste/chanteur Bobby Bragg, le pianiste David Morgan, le chanteur harmoniciste ‘Primordial Slim’ Rick Germond, le bassiste David Chamberlain et le drummer Rich Diamond.

Canalisée par la slide de Bobby et l'harmo de Rick, l'entrée en matière est d'excellente facture. Ce "The Crave (Night and day I crave for you)" est d’ailleurs digne des meilleurs titres d'Elmore James. "Ain't that sad" campe un blues lent, désenchanté. Bobby ‘King Hat’ Bragg le chante d’un timbre empreint de soul. David dispense un minimum de notes sur son piano électrique. Invité, Del Franklin met au service des Hats son saxophone ténor saturé d'émotion. "Hustler" est imprimé sur un tempo particulièrement indolent. Un slow blues chargé de feeling, brûlant. John Lee chante face à l'harmonica de Germond dont l’inspiration est manifestement puisée chez Little Walter. Le rythme reprend des couleurs pour "Jelly Roll". Il est même contaminé par une bonne dose de swing. Les accès d'harmo sont détonants. "Niagara Jr light" épouse une ligne de conduite allègre tout en lorgnant vers le Chicago blues urbain. Bobby, John Lee et Rick chantent en chœur. Manifestement ils prennent beaucoup de plaisir lors de cet exercice vocal. La guitare et le piano laissent échapper leurs flots de notes. Dommage que la finale de cette plage soit aussi abrupte. Tonique, "Rhythm gladiator" rend incontestablement un hommage au grand Bo Diddley, une légende qui nous a malheureusement quittés depuis peu. Le sax nous confie de bien jolies confidences sur un autre blues lent intitulé "Watch her to trust her". "That's my baby" persiste et signe dans un registre Chicago primaire mais efficace. Deux titres on été immortalisés ‘live’. Ils démontrent le potentiel de ces musiciens sur les planches. Tout d’abord, le notoire "Flip, flop & fly". Ensuite "Fishtail cars". Un morceau caractérisé par la présence de Bobby Joe Holzman à l'harmonica. Cet elpee de bonne facture s’achève par le récréatif "TV 's the thing".

 

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