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A new day Spécial

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Quoique d’origine espagnole, Miguel Moreno est né en Champagne. Il y a 33 ans. Ce chanteur/guitariste a fondé le Miguel M & the Brachay's Blues Band, en 1993. Dans la Haute-Marne. Miguel possède une voix particulièrement ample, taillée pour la soul et le funk blues. Il a assuré le supporting act pour de nombreux artistes confirmés tels que Lucky Peterson, Mighty Mo Rogers ou Trudi Lynn. En 99, le groupe a remporté l’"Open Days" du Chesterfield Café, une victoire qui lui a permis d'enregistrer un album live dans ce même club. Un disque paru en 2000. Depuis 2002, il a décidé de jouer et d’enregistrer sous son propre patronyme, même s’il est toujours soutenu par un backing band. A cette époque, il avait commis une démo cinq titres.

"A new day " constitue donc officiellement son premier opus. Un disque partagé entre reprises et compos personnelles, même si les textes sont le plus souvent issus de la plume de sa compagne, Ouacila. Miguel est soutenu par Fred Souche à la guitare, Abder Benachour à la basse, Patrick Machenaud à la batterie, Johan Dalgaard aux claviers une section de cuivres. L'album s'ouvre par le "Bad condition", de Lucky Peterson. Le chant funk respecte celui de la version traditionnelle. Au service du rythme, tous les musiciens libèrent un groove puissant. Cependant, l'orgue de Johan s'évade rapidement et dessine un superbe solo, tout en préservant l’esprit de Mr Peterson! Les cordes acoustiques ouvrent "My little home". Une ballade qui se métamorphose, s’emballe et finit même par s’embraser lorsque les autres instruments font leur apparition : la guitare électrique de Fred Souche, l'orgue, l’imparable section rythmique et enfin les cuivres. Le R&B coule dans leurs veines. Jean-Claude Thyes souffle dans son saxophone avec beaucoup d’originalité. Son solo est remarquable! Très dansant et particulièrement électrique, "Young man" trempe dans le funk le plus pur. La section rythmique veille au grain et soutient parfaitement la sortie de l'orgue. Largement amplifiée, la guitare s'enflamme enfin. "My father" constitue -vous l'aurez deviné- un solide hommage à son père. Il ne verse par autant dans l’émotion. D’ailleurs le rythme est ici omniprésent, sans faille, sculpté dans le R&B. Lorsqu'on dispose d’une machine de guerre aussi percutante, toutes les audaces sont permises ; et Miguel M ne s’en prive pas, en adaptant le "We will rock you" de Queen. Une version assez étonnante, il faut l’avouer. Imprimé par les percussions et les cordes amplifiées, le rythme est offensif. Ce qui permet d’introduire idéalement les chœurs et la trompette feutrée de Stéphane Garaffi. Une cover qui doit faire un malheur sur les planches. Retour au calme pour une ballade qui plonge ses racines jusqu’au berceau des origines de Miguel : "Spain". Il la chante d’un timbre très grave. Les cordes sont lumineuses. L’orgue mélodieux. Le M Band prend à nouveau des risques en opérant une adaptation funk d’un classique : le "I'm ready" de Willie Dixon. Poussé dans le dos par le front de cuivres, le public monte sur la piste. Nous ne sommes ici plus tellement loin d'un Bernard Allison. La cover est excellente. Pas un espace libre n’est toléré, tant la densité rythmique est intense. La guitare de l'ami Fred Chapellier déverse des flots de notes fulgurantes. Changement de paysage sonore et direction la Jamaïque pour cuisiner le fameux "Get up, stand up" de Bob Marley à la sauce M. Rien de bien révolutionnaire ici, mais un niveau musical qui frise la perfection. L’orgue donne toujours de l'épaisseur au décor et les guitares se libèrent. Proche de la colère, la voix devient de plus en plus grave pour attaquer "Indiana blues". La plage adopte un tempo tribal pour rappeler les souffrances des Indiens, toujours en quête de liberté. Le rythme s'élève et vous envoûte. La slide participe à ce rite. Miguel gratte nerveusement sa guitare acoustique tout au long de "A new day". Impeccable, son timbre ne manque pas de relief. Seules les percussions discrètes du derbuka de Pat Grimaud talonnent le chant et les cordes. Et le souci de la liberté le ronge toujours lorsqu’après quatre bonnes minutes, il se met à chanter "The purist", d’une voix éraillée, taillée au couteau, à la sensibilité exacerbée. Un blues très personnel qui rend hommage à "Mr Blues", John Lee Hooker. Le son métallique du bottleneck marche sur les traces de son vocal jusqu'à extinction… Excellent !

Informations supplémentaires

  • Band Name: Miguel Moreno
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Last Call
  • Date: 2006-02-20
  • Rating: 0
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