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Chemical Chords Spécial

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« Chemical Chords » constitue le onzième album studio de Sterolab. Par contre, ne me demandez pas combien de disques ils ont enregistré à ce jour, c’est un véritable casse-tête chinois. A cet égard, je vous invite à vous tourner vers les sites spécialisés dans le genre. Encore, qu’après consultation, on se rend compte qu’aucun d’entre eux n’est sur la même longueur d’ondes (NDR : voir quand même sur le site officiel : http://www.stereolab.co.uk/discography/?no=79. En outre, si vous vous souhaitez compliquer la situation, on peut aussi évoquer les œuvres des projets parallèles… et bonjour la prise de tête. Bref, Stereolab n’avait plus enregistré de véritable album depuis 2004. « Margerine Eclipse », très précisément. Deux ans après le décès d’une des vocalistes, Mary Hansen. Encore que de nombreux chroniqueurs considèrent cet elpee comme un recueil de chutes de bandes. A vous de juger. Mais revenons à nos moutons…

Le nouvel essai est découpé en 14 plages. 16 pour l’édition limitée. Et il faut reconnaître que les influences ‘krautrock’ des débuts se sont évaporées. Plus de titres longs et hypnotiques, comme « Refractions in the plastic pulse » ou « Metronomic Underground » non plus. En fait, Stereolab épouse ici une formule presqu’exclusivement pop. Faut dire que le remplacement de Jim O’Rourke par Sean O’Hagan (NDR : après avoir milité chez Stereolab, il a fondé les High Llamas), à la production, y est pour quelque chose. Le morceau le plus long, et aussi le titre maître, dépasse à peine les 5 minutes. La mise en forme est particulièrement soignée, riche en arrangements de cuivres et de cordes, dans l’esprit de Scott Walker. Et s’il n’y avait cette construction élaborée des morceaux, on parlerait peut-être ici de lounge. D’ailleurs, on vous conseille d’écouter ce disque, installé confortablement dans une chaise ‘lounge’, sur le patio d’une villa espagnole, en bord de mer… Plus sérieusement, les compos ont été construites sur les claviers : synthés, moogs, vibraphone, clavecin, xylophone, etc. Ce sont même parfois ces claviers qui impriment le tempo. Un concept qui correspond davantage aux nouveaux desseins sonores du groupe. Les beats ont été ajoutés par la suite. Ce qui explique sans doute pourquoi, ils paraissent plus sinueux, plus capricieux. Par contre, pas de changement pour la voix de Laetitia Sadier. Son timbre éthéré, cristallin, est un véritable enchantement, même s’il faut bien tendre l’oreille pour comprendre ses lyrics obliques, exprimés tantôt dans la langue de Voltaire, tantôt dans celle de Shakespeare.

D’excellents morceaux donc sur ce « Chemical Chords », mais également quelques plages dispensables, parce qu’apparemment construites sur un schéma identique. N’empêche des compos comme « Three women » caractérisée par son rythme ‘motownesque’, le faussement grandiose « One finger symphony », hanté par le spectre de Serge Gainsbourg (NDR : ses débuts, of course !), « Cellulose sunshine », petite perle de pop de chambre (ces flux et ces reflux d’arrangements de cordes !) ; et sur l’édition limitée, le semi tribal/semi carnavalesque « Magne-Music », méritent une mention toute particulière. Et apparemment cet elpee ne serait que la première partie d’un dyptique, dont la sortie d’un deuxième volet est prévu pour dans quelques mois.

Informations supplémentaires

  • Band Name: Stereolab
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: 4AD / Beggars Banquet / V2
  • Date: 2008-08-18
  • Rating: 3
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