Mine de rien le combo d’Andy Cairns vient d’asséner son onzième opus, « One Cure Fits All », sous la forme d’un coup de poing. Il faut dire que depuis le génial « Troublegum », le trio irlandais ne s’était plus distingué au travers de ses productions dénuées de toute originalité. Il se dégage de cette nouvelle plaque une volonté évidente de reconquérir le public de la grande époque où le combo pouvait s’offrir le luxe de s’accorder Werchter trois années consécutives. D’entrée de jeu, il est clair que le metal-punk-rock des années heureuses est toujours aussi réjouissant, à l’époque où Rammstein, Cradle of Filth, Danko Jones et Tool font la loi. Certains titres apparaissent même comme des singles potentiels, d’autres comme des skeuds taillés pour la scène. Même si l’artwork de la pochette n’est pas une œuvre d’art inoubliable, cela n’empêche pas « One Cure Fits All » de nous faire du bien là où ça fait mal.
Et c’est bien là l’essentiel…