Il y a le ciel, le soleil et la mer… Et cette septième vague que l’on espère. Assis sur la plage, ambiance ‘Cocktail chez mademoiselle’, il ne manque que la musique. Et voilà qu’une voix familière et chaleureuse vient demander à l’oreille : ‘Do you wanna dance’ ? Pourquoi pas… S’en suivra alors une longue nuit où on dansera, où on se baladera les pieds dans l’eau, où on se surprendra à rêver, peut-être… Mais autour du feu, on s’ennuiera hélas…
Pour son cinquième album studio, Laurent Voulzy a décidé de se faire plaisir en revisitant quelques souvenirs musicaux. Perfectionniste devant l’éternel, ce sont dix-huit classiques (voire un de plus) qu’il reprend ici, en français comme en anglais. The Doors (‘Light my fire’) et Sade (‘Smooth operator’) côtoient Brigitte Bardot (‘La madrague’) et Trenet (‘Le piano de la plage’). Excepté la reprise osée et très réussie de Montand (‘A bicyclette’, tout en pizzicato), c’est surtout de la complicité des duos que naît le charme : Voulzy invite Andrea Corr sur « All I have to do is dream » des Everly Brothers, Lenou pour un tendre « Yesterday once more » des Carpenters et, on ne l’attendait plus, l’ami Souchon plus groovy que jamais (« The 59th street bridge song », de Simon & Garfunkel). Si l’ensemble paraît alléchant, il faudra pourtant zapper quelques titres (« Santiano », « Derniers baisers ») pour ne pas risquer de s’endormir avant la fin de l’été.
« La septième vague » est un moment de calme marin, de douceur des îles. Idéal pour un duel au soleil, si l’on a le cœur grenadine…