Ce trio anglais (Birmingham) nous livre un opus aux sonorités revivalistes. Pas celles de la mouvance actuelle mais issues des seventies. Cocktail de rythm’n’blues, de funk, de soul (« Free salute », « Burned out »…), leur musique nous donne l’envie de bouger, de swinguer. Très psyché « Move on so easy », constitue - à mon humble avis - le moment fort de l’album. Le titre le plus long également, trahissant leur influence résolument ‘patte d’éph’ (Hendrix, Stones, James Brown). Edwyn Collins a collaboré activement à l’enregistrement de cet elpee. Non content de le produire dans son propre studio, il s’est impliqué personnellement dans l’interprétation de 5 morceaux (chœurs, basse, guitare, orgue). Un disque avec ses hauts et ses bas, suscitant parfois un sentiment de frustration. Et notamment à cause de la durée des plages ; en général trop courtes pour vraiment avoir le temps de rentrer dans l’ambiance (« Stone reprise » :1’03). Ce qui ne veut pas dire que la formation soit sans intérêt. Elle le suscite même. Pas pour rien qu’elle ait assuré la première partie de la dernière tournée de Morrissey. Pas si petit le Barrie !