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Standing room only Spécial

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Fort de ses 36 années d’existence, le R.O.B. est sans aucun doute une des plus anciennes formations encore en activité aujourd’hui. J’ignore si le line up implique encore un des membres originels : une chose est sûre, le guitariste Chris Vachon semble s’être imposé comme le nouveau leader du combo. Et il est également producteur ! Quoique talentueux, Chris n’est cependant pas encore parvenu à faire oublier Duke Robillard et Ronnie Earl. Mais il n’en demeure pas moins un gratteur de première classe! La formation implique toujours Rich Lataille aux saxophones ténor et alto ainsi que Bob Enos à la trompette ; encore deux ‘anciens’ ! Les autres ont rejoint le band relativement récemment. Tout d’abord le chanteur/harmoniciste Mark Duffresnes. Et puis surtout le claviériste Travis Colby, seul nouveau depuis la sortie de l’elpee "That's right".
 
Les R.O.B. démarrent à plein régime. L’allure est très vive, en effet, dès le "She put a spell on me" de Little Milton. Une compo dominée par la voix très juste mais au timbre si particulier, nasillard de Mark. Une courte plage dénuée de solo, mais qui ne manque pas sa cible. Un élan qui se prolonge par le mambo "I can't stand you no more". Un autre fragment de brève durée, mais pour la circonstance conduite par la guitare de Vachon. Elle imprime même le rythme ; mais toujours pas de solo à l’horizon, comme si ces vétérans voulaient retrouver leur place sur des 45 tours destinés aux juke-boxes d’autrefois. Le tempo demeure vif pour "Boomerang". La voix de Duffresne se prête merveilleusement à la sonorité furieuse du big band. Les cordes de Chris Vachon concèdent une tonalité éclatante et précise à la fête du rythme. La guitare ouvre royalement le slow blues "The love you lost on the way". Tous les instruments sont bien en place. L’espace sonore est tapissé de cuivres ; mais également par l'orgue et la section rythmique constituée de Brad Hallen et de Jason Corbiere. Vachon se réserve son premier grand solo de l'album. Les notes sont distinctes, bourrées d'effets. Drivé par les cuivres et l'orgue Hammond de Travis Colby, le rythme adopté tout au long de "Just keep on rockin" est toujours aussi enlevé. Hormis (NDR : enfin !) une bonne sortie du sax ténor de Rich Lataille, l'absence de parties instrumentales est quand même fort surprenante. C'est le moment choisi par Mark pour empoigner son harmonica et interpréter une de ses compositions : "Two for the price of ten". Sur le tempo tracé par les quatre cordes de Brad, l’instrumental jazz "Straight Jacquet" offre l’opportunité aux trois cuivres de mettre le nez franchement à la fenêtre. Blues lent, "Sufferin' with the blues" baigne au sein d’un climat jazzyfiant. Une ambiance fin de soirée tramée sur l'orgue Hammond ; même si au cours de ce track, Lataille se réserve un magnifique tour de sax. On croirait qu’il a même été confectionné sur mesure. Mark chante ici avec beaucoup de classe. Il laisse étaler la richesse insoupçonnée de ses cordes vocales. Sur un tempo vif, le big band s'engouffre dans "Jona Lee" ; une chanson écrite par le claviériste Colby. Il en profite pour se montrer très persuasif au piano. Enfin, le "Love grown cold" de Lowell Fulsom atteint un des sommets de l’opus. Un fragment qui évolue sur un rythme syncopé. Tout est parfait : depuis la guitare de Chris à l'orgue de Travis. Décidément remis en selle, ils embraient par le "My mind in trouble" de Little Milton. Chris sort de sa réserve et aligne des notes irrésistibles. L’elpee nous réserve encore un dansant "Flip flap Jack" ainsi que le tonique et renversant "Up jumped the devil". Quoique de bonne facture, « Standing room only » n’est certainement pas la meilleure œuvre du groupe.

Informations supplémentaires

  • Band Name: Roomful Of Blues
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Alligator / Munich
  • Date: 2005-12-31
  • Rating: 0
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