Vêtu d’un long manteau d’hiver, Venus nous invite à partager un ultime voyage hypnotique à travers un double album exceptionnel. Sobrement intitulé « Venus », il est sorti le 6 décembre 2007. Une œuvre d’adieu composée de deux volets : « Venus Studio » et « Venus Live ». Elle retrace dix ans de carrière et d’aventures de l’un des groupes les plus singuliers de la scène indie belge.
« Venus Live », enregistré le 23 mars 2007 lors d’un concert mémorable à l’Ancienne Belgique, nous livre les derniers souffles de la formation bruxelloise. Accompagné de nombreux invités et amis (Françoise Breut, Lio et Antoine des Girls in Hawaii, John et Mika de Ghinzu, Sacha Toorop…), Marc Huygens revisite l’ensemble de son répertoire et nous convie à partager ses émotions teintées de nostalgie.
A travers ce live, Marc Huygens quitte la planète Venus sous les lumières rouges de la scène et transforme ce dernier concert en une grande fête d’adieu. Tel un narrateur, un maître de cérémonie, il raconte Venus : ‘J’ai quelque chose à vous dire : après 10 années de voyage interstellaire, d’aventures exotiques, de concerts hypnotiques, d’épisodes chaotiques et de fous-rires éthyliques, j’ai choisi de m’éclipser vers d’autres aventures intergalactiques. Mais avant que Venus ne sorte définitivement de son orbite, et pour fêter ces 10 années magiques, nous avons décidé de partager avec vous une dernière nuit très, très électrique…’.
Ce premier volet présente un visage kaléidoscopique composé de 17 fragments. Les multiples facettes du groupe y sont explorées. Passant de compositions calmes et introspectives (« Wanda Wulz », « Mother’s voice, Kallenovsky »...) à des morceaux plus fiévreux et électriques (« Here & Now », « Love & Loss », « Perfect Lover »...), l’émotion traduite en son et vêtue de cette habituelle théâtralité, touche par sa sincérité. Sans oublier des morceaux qui frissonnent encore (« Amsterdam ») ou d’autres qui interrogent sans cesse les diversités musicales (« She’s So Dico », « Bass Shivering Bass »…). Venus nous livre en puissance un large éventail de sa pop-rock baroque et sulfureuse.
« Venus Studio », ultime elpee, se présente sous forme de ‘best of’ et propose dix ans de studio résumé en dix-sept fragments soigneusement choisis par le leader du groupe. De ces fragments, deux prismes : le « Sud » de Nino Ferrer et « Bachelorette » de Björk.
La révolution Venus se termine alors pour s’ouvrir vers de nouveaux horizons. Après un an de silence, Marc Huygens, accompagné de Françoise Vidick (batterie, chant) et d’Anja Naucler (violoncelle), nous invite à découvrir son nouveau projet minimaliste Joy. Le trio se produira en première partie d’Elysian Fields le 7 mars prochain sur les planches de l’Orangerie du Botanique.
Venus Live…Venus Studio : le rideau rouge tombe !