Aux confins du jazz, de la world et du grand Jah, Eric Truffaz veille sur les vertes contrées du globe. Entouré de divers musiciens, auteurs et compositeurs (Mounir Troudi, Nya, Michel Benita, Philippe Pipon Garcia), Eric Truffaz s’étend sur un de ses thèmes de prédilection : la vie. « Saloua » se chante en anglais et en arabe, se traduit en français. Cet album arpente des hymnes poétiques récursifs : ‘Tu as pris mon âme et tu es ma préférence sur cette terre. La seule chose que je demande maintenant à la vie, c’est la beauté en ta grâce’ ou des exercices de styles du genre : ‘la grande roue ne cesse de tourner. La vie n’est pas préméditée’. D’accord, l’écriture glisse sur les compositions comme de grosses goûtes d’eau de rose. Mais qu’à cela ne tienne, Eric Truffaz ne se ment pas. Il recherche les limites de sa musique. Et cette prospection semble l’aider à repousser les frontières de son espace créatif. Avec ce disque, l’univers d’Eric Truffaz entrevoit de nouvelles dimensions et cherche, désormais, à les apprivoiser.