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Odds & ends Spécial

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&

Mark Hummel est né en 1955. A New Haven, dans le Connecticut. Sa famille a cependant rapidement émigré vers L.A., en Californie. Un Etat au sein duquel il vit toujours, mais du côté d'Oakland, près de San Francisco. Il conduit son groupe depuis 1977 : les Blues Survivors. En 85, la formation sort un premier album. Intitulé "Playing in your town", il paraît sur leur propre label Rockinitis. En 1988, il rencontre la chanteuse/guitariste canadienne Sue Foley. Le duo décide alors d’enregistrer un elpee : "Up & jumpin". Pourtant, l'artiste est avant tout un ‘road warrior’. Un combattant des scènes, si vous préférez. Un véritable Blues Survivor. Il foule d’ailleurs les planches de notre planète terre depuis 20 ans. Il a également signé quelques long playings chez Flying Fish et Electro-Fi.

Pour "Odds & ends", Mark Hummel a décidé de se faire plaisir. Il y propose un condensé de trois de ses premières productions ; c’est-à-dire le "High & jumpin" susvisé, "Highsteppin", un opus édité sur le label hollandais Double Trouble et une obscure collection intitulée "Sunny day blues", un disque paru en 1990 sur le label italien DeLuxe. Ces œuvres sont de véritables disques de collection et sont quasi-introuvables sur le marché aujourd’hui. Hummel est un authentique bluesman. Un tout grand ! En outre, pour notre plus grand bonheur, il est ici soutenu par une pléiade de musiciens talentueux.

D'entrée, l'artiste nous réserve une belle surprise. Un titre enregistré en 2006. A Santa Cruz. En compagnie du jeune prodige norvégien Kid Andersen (NDR : il a côtoyé Charlie Musselwhite et seconde aujourd'hui Mark Estrin au sein des Nightcats). Il s’agit d’une superbe reprise d’un des meilleurs titres du répertoire d'Otis Rush : "Double Trouble". La sonorité entretenue par Kid évoque Rush, mais sa manière d’économiser ses notes, lorgne manifestement vers Peter Green. Mark chante et souffle comme un dieu.

Huit plages sont extraites d’"Up & jumpin". La cover puissante du "Honey, don't let me go" de Jimmy Reed. Paris Slim est aux cordes pendant que notre Mark souffle allègrement dans les aigus. Une version nerveuse du "Rockinitis" de Billy Boy Arnold. L’adaptation torride du "Lonely lonely nights" de Guitar Slim ; une plage au cours de laquelle Ron Thompson se charge de la slide et John Firmin du saxophone. Le percutant "Go on fool", un morceau qui baigne dans l'ambiance festive de New Orleans. Plusieurs compos bénéficient du concours de la délicate rouquine Sue Foley. Et notamment le remuant "Look what you done" de Magic Sam, un fragment caractérisé par une sortie brillante de Shorty Lenoir. Le "Jump with you baby" de BB King. Le slow blues "How long I have to wait", une chanson écrite et chantée Sue Foley en 1988 (NDR : son timbre est tellement reconnaissable !) Et enfin "Summertime", un instru qui bénéficie de la participation de Charles Brown au piano ainsi que de Buddy Reed.

De "Sunny day blues", j'épinglerai "Easy", son hommage rendu à Big Walter Horton, le "Dig that crazy chick" de Louis Prima, au cours duquel Randy Rattray se réserve le manche, le solide "Highsteppin" et le galopant "Keep a knockin", une plage au cours de laquelle Pat Chase se distingue à la guitare pendant que Hummel se révèle un furieux rock' 'roller.

Enfin, si je ne m’abuse, deux morceaux sont également issus d'un autre elpee paru en 81 chez Double Trouble : "Harmonica Party". Tout d’abord "Feelin good", un long boogie qui bénéficie à nouveau du concours de Franck Goldwasser, et "Don't boss me", un morceau signé Rick Estrin. Comment ne pas remercier Mr Hummel pour nous procurer cet immense plaisir de redécouvrir de tels témoignages de son passé ?

Informations supplémentaires

  • Band Name: Mark Hummel
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Rockinitis
  • Date: 2008-12-31
  • Rating: 4
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