Si cet album débute dans les larsens les plus apocalyptiques – on croirait presque du black metal, ce qui nous rappelle que J Döerck a joué dans beaucoup de groupes de punk comme A Minor Forest – il vire ensuite dans de l’electronica revêche et bruitiste, assez proche des travaux les plus hermétiques d’Aphex Twin et de Kid 606. Difficile donc de cerner l’Américain, d’autant qu’aucune vraie mélodie ne ressort de ce capharnaüm peuplé de craquements industriels et de bleeps granuleux… Sans parler de ces tentatives crissantes de faire du hip hop (« Act V ») ou de l’ambient (« Act VI », et « Act VIII ») ! A l’instar d’un Cex ou d’un Blevin Blechtum (parmi les invités, outre Drew Daniel de Matmos), J Döerck joue avec les clichés de l’électro laptop pour en conclure qu’à part le silence ou le bruit blanc, tout a déjà été dit… Ne serait-ce pas ça, la vraie punk attitude ?