Drivé par Enzo Pepi, ce trio sicilien réunit un mec et deux filles, un groupe dont la musique s’inspire manifestement des nineties, et tout particulièrement de la lo-fi si bien incarnée par Pavement, Sebadoh ou encore Guided By Voices. Malheureusement, qu’elles soient indolentes, mid tempo ou enlevées, les pistes manquent de relief. Une exception qui confirme la règle ? L’excellent « I don’t realy have to wake up », un morceau plus complexe, caractérisé par des changements de rythmes et sublimé par la conjugaison des riffs de deux grattes (du re-recording ?), un peu comme à la meilleure époque de Sonic Youth. Dommage que tout l’album ne soit pas de cette trempe.