Saloli, c’est le patronyme du projet de Mary Stutton, une pianiste originaire de Portland. « The deep end » constitue son premier album, une œuvre intégralement interprétée au synthé. Elle avoue s’être inspirée d’Erik Satie, et tout particulièrement de ses thèmes basés sur l’itération, pour composer les morceaux de cet opus. Essentiellement instrumentaux, ils sont parfois portés par une structure à deux voix, dont l’une assure la répétition alors que l’autre se charge des mélodies. Mais le résultat est tellement monocorde qu’il finit par flanquer le bourdon. Idéal pour sonoriser des obsèques dans un crématorium…