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Rollin´ with the blues Live Spécial

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Ce coffret réunit des enregistrements commis entre 1972 et 1982. C'est-à-dire ce qu’on a appelé "The second decade ». La première était évidemment consacrée à la fabuleuse histoire des Bluesbreakers, groupe phare du British Blues boom des 60s. Elle était illustrée par la succession de trois brillants gratteurs : Eric Clapton, Peter Green et Mick Taylor. Mayall allait finalement se fixer du côté de Los Angeles et monter une formation sans batteur, le drumless band, au sein de laquelle Jon Mark se réservait la guitare acoustique. Une période couronnée de succès et ponctuée par le célèbre "Room to move".
 
Celle qui concerne cet opus est moins prestigieuse, mais révèle pourtant d'excellents musiciens. Nous entrons ici dans sa période "Jazz blues fusion". Rappelez-vous d’ailleurs de cet album ‘live’ enregistré à Boston et New York, en 1972. C'est d'abord sur cette époque que "Rolling with the blues" s'arrête. Et tout d’abord le 2 mai 1972. A Francfort. Mayall est au piano, Clifford Solomon au sax ténor, Blue Mitchell à la trompette et Freddie Robinson à la guitare, pour un "Got you on my mind" brillant, très jazz. Une interprétation de très haut niveau! Epaulé par Keef Hartley aux drums, le bassiste Victor Gaskin accentue l’empreinte jazz. John met en évidence sa voix louvoyante sur "No smoking", un bon blues lent sur lequel il s'accompagne à l'harmonica, face à deux cuivres. Une plage vraiment délicieuse. John nous a fixé rendez-vous au même endroit, une année plus tard. Hormis Clifford Solomon qui a cédé le sax ténor à Red Holloway, les musiciens sont identiques. Mais nous n'y perdons pas au change. Cinq plages illustrent cet événement. Tout d’abord, "Feels good in Frankfurt". Blue Mitchell se montre brillant tout au long de ce blues relaxant, sans doute bien improvisé. Les musiciens ont le champ libre pour se mettre tour à tour en évidence. Victor Gaskin et Hartley ne s’en privent par sur "Next time around", et Blue Mitchell les imite sur "Filthy McNasty". Superbement chanté par Mayall, "Sad to be alone" est un nouveau blues lent. Il manifeste toute sa sensibilité exacerbée. Ce concert s’achève par "Make my bed tonight", un Chicago shuffle entraînant, sans doute inspiré par Jimmy Reed. Le second disque opère un changement radical. Il nous transporte d'abord en Californie. Nous sommes en mai 1980. Kevin McCormick à la basse et Soko Richardson à la batterie constituent une rythmique d'acier. Red Holloway est toujours au sax ; mais la guitare de James Quill Smith est beaucoup plus rock Mr Smith gratte cependant fort bien sur "Mexico City", mais dans un style résolument rock. Une chose est sûre, McCormick bétonne! Quill Smith remet le couvert pour "Gone from the canyon", un blues rock à la Clapton. Véhiculant des accents dramatiques, "Caught in the middle" démontre que Mayall n'est pas là dans sa période la plus enthousiasmante. Pourtant, son intervention à l'harmonica sur "John Lee boogie" est tout de même assez communicative. Elle est même hantée par l’esprit de Sonny Boy. Immortalisées en 1982, les cinq dernières plages sont consacrées au retour progressif des Bluesbreakers. Et chaque fois, on retrouve Mick Taylor à la guitare, Colin Allen aux drums, ainsi que John McVie ou Steve Thompson à la basse. Quelques vétérans de la grande époque ! Blues, le titre maître de l’elpee met en évidence le talent de Mick ; et en particulier son jeu si caractéristique à la slide. Cette même slide et le piano se conjuguent fort bien sur le doux et mélodique "Howlin' moon". "Sitting here alone" nous rappelle la grande époque du blues anglais. Cet excellent coffret réunit des bandes ‘live’ de qualité qui appartiennent à l'artiste. Un box ponctué par une interview en DVD.

Informations supplémentaires

  • Band Name: John Mayall
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Shakedown
  • Date: 2004-12-31
  • Rating: 0
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