Originaire de San Fransisco, Miranda Lee Richards a su bien s’entourer. Ainsi, lors de sa terminale, elle fait la rencontre de Kirk Hammett (Metallica) qui la prend sous son aile et lui enseigne les bases de la guitare. Cette amitié permet alors à la Californienne d’enregistrer ses premières démos. Celles-ci atterrissent quelques mois plus tard entre les mains d’Anton Newcombe, tête pensante des Brian Jonestown Massacre. Elle accompagne ensuite au micro la formation pendant six mois avant de rendre son tablier, refusant d’accompagner le combo en tournée pour des raisons que ceux qui ont visionné l’excellent docu « Dig ! » peuvent facilement imaginer. Richards gardera contact avec Newcombe pour lequel elle coécrira quelques morceaux avant de lancer sa propre carrière. En 2001, la jeune femme signe chez Virgin Records et publie « The Herethereafter », qui fait un flop intégral et provoque, déjà, le terme de son contrat.
Huit ans plus tard, Miranda Lee Richards, désormais au sein du label Nettwerk, garde la tête haute et fait un retour en douceur. D’aucuns diront même ‘trop en douceur’. « Light Of X », entièrement écrit et composé par son interprète, est de ces recueils qui privilégient l’ambiance à la variété des mélodies. Peut-être aurait-il fallu que la demoiselle s’entoure un peu plus, comme c’est le cas sur « Early November », cosigné par un certain Rick Parker et seul titre de l’ensemble à s’apparenter à une relative réussite. « Light Of X » souffre également de longueurs inutiles, de vocalises parfois lassantes et d’une monotonie cruellement assommante. Miranda Lee Richards n’a manifestement pas tiré parti de son premier échec.