En 2018, Brandon Williams publiait un premier opus intitulé “Death Lust”, un disque qui agrégeait punk, grunge et hardcore. Derrière un mur de son et d’énergie, le Canadien y manifestait toute sa frustration de post-ado.
Un an plus tard, le musicien continue sa quête du bonheur sur “Home Made Satan”. Cependant, il semble beaucoup moins inspiré. L’album s’ouvre par “Flames”, une bonne mise en bouche digne d’un tube des 80’s. Malheureusement, le Canadien dérape rapidement. Et sa musique vire à la pop emocore que l’on croirait tout droit sortie du label Deep Elm. Pensez notamment à Dashboard Confessional. Et “Sun Poisoning” en est certainement le plus bel (?) exemple. Des lignes de guitares sous distorsion ou acoustiques se relaient. Brandon Williams prend un malin plaisir à se plaindre ; une attitude qui devient rapidement énervante. Il emprunte même les formules chères au neo-metal….
Sauf si vous êtes frappé par un éclair de nostalgie, le deuxième opus de Chastity ne mérite vraiment pas qu’on s’y attarde. Décevant !