Il faut écouter METZ dans de bonnes conditions ; car si elles ne sont pas réunies, son noisy/punk plutôt féroce et sous tension peut s’avérer stressant sur la longueur. A contrario si elles le sont, c’est un véritable régal sonique et un défouloir de qualité…
Le trio canadien, actif chez Sub Pop depuis 2012, livre aujourd’hui « Automat » un ‘faux’ 4ème album –toujours aussi nerveux– réunissant une série de faces B (« Pure Auto »), relectures (« Negative Space ») et reprises (« Pig » de Sparklehorse) accumulées depuis ses débuts. Dans la lignée de groupes tels que The Jesus Lizard, Helmet ou Big Black, METZ cogne fort et les guitares agressent les tympans. Pas pour rien qu’ils s’appellent METZ ou ‘mess’ (= le désordre) ! Néanmoins, ces flip sides rageuses ne sont définitivement pas à jeter ni nécessairement destinées aux ‘fans only’ !