Suite des aventures du Docteur Maboul au masque en latex vert : comme d’habitude, notre homme nous sert le « meilleur » de l’electro eighties de ces derniers mois et de l’elektroklash d’il y a 20 ans (cherchez l’erreur) : au début ça part en douceur (The Octagon Man et Sillicon Scally), puis la cadence s’accélère et le pouls s’agite (dès Traffic Signs et son « The Big Fake », plutôt couillon). Il n’empêche que pour cette quatrième compile maison, notre analyste en beats pouet pouet se plante plus d’une fois dans son diagnostic : le « Capataz » de Velodrome frise le ridicule avec ses hurlements à la « Wazaaa ! » (et nous de friser la crise de nerfs), à se demander si la formule, usée maintenant jusqu’à la corde, ne devrait pas faire l’objet d’un bon check-up chirurgical. Restent les morceaux des Liaisons Dangereuses (les ancêtres de Vive la Fête), d’Adult. et de T. Raumschmiere (avec Miss Kittin), qui conservent toute leur splendeur mécanique malgré un voisinage parfois casse-pieds (Francisco, Kitbuilders, Mysterymen). Même si l’on est loin de l’électrocution promise du titre, ces quelques titres suffisent à faire notre bonheur… N’empêche qu’au fil du temps il s’amenuise, et qu’à force on pourrait bien se demander si toute cette vague eighties valait tant de remue-ménage. Après la chaise (électrique), la tombe ?