Ce musicien talentueux a fait ses classes au sein du conservatoire de Paris (NDR : un cursus qu’il a suivi en même temps qu’une maîtrise de philosophie à la Sorbonne !) et jeté son dévolu sur le saxophone. En 2004, il publie son premier elpee, « Blues for Nel ». Puis à espaces réguliers –tous les trois ans, pour être plus précis– il en grave de nouveaux, sur son label Gaya Music Production, dont il est le fondateur et directeur artistique. Au fil du temps, Samy Thiebault s’est forgé un nom au sein de l’univers du jazz et a reçu de plus en plus d’échos favorables auprès de la presse spécialisée. Cette notoriété lui a permis d’enchaîner les collaborations, les projets et les concerts aux quatre coins du globe.
Pour succéder à « Caribbean Stories », le Français a donc décidé de tourner son regard vers les Indes. Ne vous attendez cependant pas à de la musique ‘exotique’ réminiscente de Ravi Shankar. Non, il s’agit seulement d’une des sources de son inspiration (NDR : John Coltrane en est certainement une autre !), car il mêle de manière originale arrangements classiques, jazz modal et ragas indiens. Selon ses termes, la musique devait faire partie intégrante d’un swing nerveux. Pour accompagner cette frénésie, il s’est tourné vers l’Orchestre Symphonique de Bretagne, un orchestre dirigé par le jeune chef, Aurélien Azan Zielinski ; mais également vers d’autres comparses comme le réalisateur Sébastien Vidal. Il en résulte un mélange entre jazz et musique dite ‘classique’. Et sur ces orchestrations luxuriantes, Samy Thiebault régale les tympans sur son saxophone…