Faye Webster a grandi à Atlanta, au sein d’une famille bercée par la musique folk. Agée aujourd’hui de 21 printemps, l’artiste a depuis assisté à une émulation de la scène rap et RnB, incarnée notamment par Young Thugs et Future.
C’est d’abord dans le rap qu’elle se lance en solo. En 2017, elle publie alors un premier elpee chez Awful, un label réunissant des rappeurs issus d’Atlanta. Ce qui lui permet de recevoir le concours du collectif, et tout particulièrement Father, qui vient poser sa voix sur « Flowers ».
Partagé en 10 pistes, « Atlanta Millionaires Club » constitue donc son deuxième album, une œuvre parue sur le label Secretly Canadian (Whitney, Damien Jurado, Alex Cameron, …)
Si son univers sonore baigne basiquement dans le country/folk, il intègre, à l’instar de « Pigeon », également de la soul et du jazz. Une formule originale au cours de laquelle rythmes langoureux et groovy sont parfaitement orchestrés, alors que lapsteel, basse, sax et synthés soulignent parfaitement la douce voix de Fayer.
A travers l’audacieux « Atlanta Millionaires Club », Faye Webster s’est forgée une identité bien personnelle tout en affichant une grande maturité, malgré son jeune âge. En outre, elle est parvenue à dépoussiérer voire à moderniser la musique folk. Une artiste à suivre de très près, en espérant que son concert préalablement prévu au Botanique en juin soit reprogrammé au plus vite…