Si c’est le Colorado qui l’a vu naître, Joséphine Foster est aujourd’hui établie à Nashville. Et non seulement ce berceau de la musique country se prête particulièrement bien à sa musique, mais il l’inspire. Et après plus de vingt années de carrière et plus d’une dizaine d’albums au compteur, la songwritrice semble toujours aussi motivée à plonger dans l’âme américaine et à mettre en valeur le terroir musical du Sud des Etats-Unis.
Soutenue par Matthew Schneider, Josephine Foster propose huit excellents morceaux qui puisent essentiellement leurs racines dans le blues et le folk. On s’imagine écouter cette musique sur le porche d’une maison face aux bayous de la Louisiane. En s’accompagnant simplement au piano ou armée d’une guitare et parfois d’un banjo voire d’une pedal steel, l’Américaine à la voix fluette dessine de belles ballades qui se dévoilent au fil des écoutes.
« No Harm Done » donne envie de parcourir les Etats du Sud du pays de l’Oncle Sam afin d’assister aux concerts de bluegrass dans de vieux troquets, tout en savourant un excellent poulet cajun…