Adic’s Trip, c’est le band d’Acid, l’ex-guitariste d’Honeymoon Disease. Elle y partage également le chant avec Mike, l’autre gratteur. Etabli à Göteborg, ce quatuor suédois propose un hard rock old school particulièrement marqué par les débuts des 70’s. Deep Purple en tête. D’abord à cause des envolées du soliste, à la six cordes ; les interventions vintage de l’orgue, réminiscentes de feu Jon Lord, accentuant cette impression. Et le titre final, « Come hell a high water », en est la plus belle illustration. Curieux, au sein du line up, il n’y a pas de claviériste, donc il faut supposer que ce rôle est dévolu à un invité.
Les seventies, Acid’s Trip en est stone. Ainsi, il se frotte à la prog de Yes, sur le titre maître. Puis au rock sudiste de Lynyrd Skynyrd (« Get it right »). Au glam de Sweet également. A travers les harmonies vocales. Le titre qui ouvre l’opus, « Prelude », nous réserve cependant des chœurs cérémonieux, presque liturgiques, dans l’esprit du metal symphonique. Mais cette décennie, le band aurait pu mieux le célébrer, en se servant bien plus souvent d’accords rythmiques à la Keith Richards. Dommage d’ailleurs qu’ils ne soient pas plus fréquents ; ce qui aurait permis aux compos d’être davantage accrocheuses. Et ce ne sont pas les quelques morceaux plus enlevés qui y changent quoi que ce soit…