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Live Blues on Whyte Spécial

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Ce jeune musicien de 35 ans s'est incontestablement forgé un nom au cours de ces dernières années. Il s’est produit, il est vrai, plusieurs fois en Europe et est devenu assez populaire dans l'Hexagone. Il est originaire de Colombus, en Ohio, et y réside toujours. Il est le Président de la Colombus Ohio Blues Alliance. Il a remporté des trophées particulièrement honorifiques en 2007 : l'International Blues Challenge, à Memphis, l'Albert King Award Winner et celui du meilleur groupe (‘Best Band’) à Colombus! Son premier long playing, "Provisions", date de 1998. Il a été réédité en 2007, enrichi de quelques bonus tracks! Son second elpee –très attendu– est paru en 2006. Intitulé "Life of ease", il est sorti sur Night Owlz Records, un label qu'il a créé en compagnie de son partenaire Eric Blume.

Ce nouvel opus est un ‘live. Il a été immortalisé au Blues on Whyte à Edmonton, en Alberta, au Canada. Sean y est soutenu par deux musiciens canadiens : Graham Guest au piano et Chris Brzezicki à la basse acoustique. Et puis par l’inévitable Blume. Le tracklisting est partagé entre nombreuses compositions personnelles ; la plupart déjà sorties sur disque et quelques reprises pas piquées des vers.

Il démarre les hostilités par son titre fétiche : "It's my life baby" ; un morceau signé Bobby Bland qui figurait déjà sur son premier elpee, paru dix ans plus tôt. Carney possède une bonne voix. Elle fait vibrer son répertoire. Sean est imprégné d’une sensibilité musicale jusqu'au bout des ongles. Son jeu sur les cordes est parcimonieux. Les phrases savamment liées. Un premier solo éclot. D’abord discret, il monte progressivement en puissance, avant de céder le relais aux ivoires du très doué Guest ! "All these worries" évolue sur un rythme dense. Sean se réserve une envolée très personnelle, de haut niveau. Pour la circonstance, Guest est passé à l'orgue Hammond B3. Les musiciens haussent encore le tempo pour "Why do you lie". Ils carburent au boogie. L'imposante section rythmique est à l'avant-plan. Carney opère une nouvelle et impressionnante envolée sur les cordes, digne du meilleur Albert Collins. Le SCB aligne alors les reprises favorites, en y injectant un maximum de swing. L’atmosphère baigne clairement dans le jazz. Faut dire que Sean est parfaitement secondé par des partenaires talentueux. Le "29 ways" de Willie Dixon est percutant. Une occasion rêvée de libérer les musiciens : successivement Graham aux ivoires, Chris à la contrebasse et Eric aux balais. Signé Detroit Junior, "Call my job" trempe dans le funky blues. On est même plutôt proche du Memphis blues. Guest joue de l'orgue Hammond dans le style de Booker T, pendant que les six cordes s’aventurent dans l’univers du grand Albert King. Le swing est toujours très présent lors de la cover du "Money's getting cheaper" de Jimmy Witherspoon. Graham est intenable au piano. Le "Too many cooks" de Willie Dixon concède des accents syncopés et exotiques. Carney termine son spectacle par l’interprétation de son propre répertoire, dans un style proche du grand T-Bone Walker. Dont l'amusant "Life of ease", un blues lent, type fin de soirée. Puis le remarquable "Whant can I say". Il ponctue le spectacle par un "Bad side baby" caractérisé par ses changements de tempo.

De toute bonne facture, cet opus met en exergue les différents instrumentistes qui parviennent ici à conjuguer finesse et passion. L'an dernier, Mr Carney a réalisé un gros transfert, en recrutant le célèbre bassiste Bill Stuve (ex-Mighty Flyers). Il prépare pour l’instant un Dvd live et un nouvel album studio! Ce 18 juillet, il sera à l’affiche du Blues & Jazz Rallye, à Luxembourg.

 

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