Quintet californien, Dirty Black Summer réunit des membres issus de Svart Crown, In Other Climes et Wormsand. Son style ? Un grunge bien boueux, parfois teinté de black metal, susceptible de rappeler Alice In Chains, Pearl Jam, Soundgarden ou Stone Temple Pilots, la voix de Michael Khettabi éveillant en notre for intérieur, tantôt celle d’Eddie Vedder ou de feu Chris Cornell.
« Great deception » constitue son premier Ep. D’une durée de 27 minutes, il est découpé en 6 plages. Dont une power ballade (« You and I ») périodiquement imprimée sur un mid tempo et au cours de laquelle une des grattes prend un envol comme chez les Eagles ; et une cover, avouons-le, dispensable du « Womanizer » de Britney Spear. Les quatre autres plages nous replongent, bien évidemment et avec nostalgie, trois décennies plus tôt, dans l’univers du grunge. Tout y est, y compris le groove, les riffs de guitares meurtriers, sales, les drums puissants, les chœurs massifs ou angéliques (« Know better »), sans oublier le feeling si caractéristique d’un esprit qui sentait une certaine adolescence…