Heureusement qu’il n’y a que 4 morceaux sur ce disque, sans quoi le titre aurait pris quatre à cinq lignes. Car il est simplement constitué du tracklisting de cet Ep, mis bout à bout. Orignal, mais quand même…
Per Wiberg, c’est l’ancien claviériste d’Opeth. Il y a deux ans, ce Suédois avait gravé son premier opus solo, « Head without eyes ». Mais depuis qu’il a quitté la bande à Mikael Åkerfeldt, il n’a guère chômé, car a apporté sa collaboration à Death Organ, Spiritual Beggars et Candlemass.
Sur cet Ep, hormis les drums, assurés par Tor Sjödén (New Keepers of the Water Towers), il s’est chargé de toute l’instrumentation.
« All is well » s’ouvre dans un climat sombre et sinistre. Relativement minimaliste (une sèche, un piano et quelque effets électro, outre sa voix), la plage évoque Archive, mais en plus tourmenté.
D’une durée de 7’, « In the land of the living », oscille entre rock gothique, indus et prog ; les spectres de The Mission, King Crimson circa Lizard et Nine Inch Nails, rôdant à tour de rôle.
Instrumental, « But for the rest of us » pourrait servir de B.O. à un film d’épouvante, les accords du piano accentuant cette impression de suspense…
Enfin, « Lights out » baigne au sein d’une atmosphère mélancolique rituellement entretenue chez Alice In Chains (surtout les harmonies vocales), alors que les envolées de guitare rappellent plutôt celles de Roger Waters sur « Dark side of the moon » …