En 2013, après la sortie de l’album « The house of sleep », Tannhauser a décidé d’ajouter Orchestra à son patronyme. Issu de Louvain ce trio pratique une forme de noisy/shoegazing très susceptible de rappeler Swervedriver, Slowdive, Lush et surtout My Bloody Valentine. Notamment à cause de ces sonorités sinusoïdales, vertigineuses, tellement caractéristiques chez la bande à Kevin Shields.
Alternant passages doux ou tumultueux, atmosphériques ou intenses, mystérieux ou percutants, sa musique est nappée d’harmonies vocales éthérées. Et le tout est furtivement traversé de claviers ouatés. Bref la potion magique pour ce style qui a tant marqué les 90’s.
Parmi les 10 pages de cet opus, on épinglera l’envoûtant « True enough » et l’enlevé (9’ quand même) « Deaf », qui clôt magistralement le long playing…