Ali, c’est le patronyme choisi par une formation bulgare dont le leader répond au nom d’Ali Abdala. Ce dernier se consacre à la guitare et au chant et est épaulé par deux autres sixcordistes, un drummer, un claviériste, un bassiste et un préposé aux chœurs.
Peu de renseignements sur la toile concernant ce septuor dont la musique est fondamentalement rock. Et en général percutante et sémillante. Des envolées de gratte symphonico-métalliques alimentent même la fin de parcours de « Freedom ».
A l’instar de Muse, l’expression sonore affiche une certaine solennité, voire emphase, impression amplifiée par la voix d’Ali, capable de grimper dans les aigus ou d’emprunter des inflexions plus déclamatoires, impérieuses, un peu comme Peter Murphy. Le spectre de Bauhaus plane même tout au long de « I come from the future ». Et si ce n’est pas le choriste qui s’autorise des vocalises dignes de Clare Torry sur ce morceau (pensez à l’album « Dark side of the moon » du Floyd), alors la voix d’Ali est vraiment exceptionnelle.