Quel beau titre nous livre Lonny, alias Louise Lhermitte.
On entre directement dans le vif du sujet par le gimmick de deux guitares sèches, d’une autre en picking et de la batterie. Après le gimmick, une voix légèrement voilée entre en scène et entonne les premiers couplets énigmatiques.
Arrive ensuite quelques notes de guitare saturée en stéréo. Puis, de manière jouissive, la basse entame le refrain qui lance définitivement le morceau.
Nous sommes transportés par sa musique folk et son texte poétique issu de la plume collaborative partagée entre Lonny, Herni Rouillet et Simon Autun.
Subtile, l’instrumentation est signée Siau ; et ciselés, les arrangements ont été assurés par Olivier Marguerit. Les sessions se sont déroulées à Montréal sous la houlette du réalisateur Jesse Mac Cormack.
On aime ce genre de texte dans lequel le sens ne se livre pas tout de suite. Un sens qui se dévoile après plusieurs écoutes en fonction de la sensibilité de l’auditeur.
L’histoire d’une première fois, d’un don de soi et de doutes, pour nous.
Comme la fin du monde appartient au nouvel opus de Lonny qui vient de sortir en janvier 2022.
Lonny est une artiste à retenir et que l’on va suivre avec intérêt.
Le début d’un monde pour notre bonheur.
Les dates de concert sont à retrouver ici et son beau vinyle là