My Latest Novel avait surpris en 2006, en concoctant un bel album indie, lyrique et déconstruit à souhait, que l’incroyable morceau « When we were wolves » élevait vers les cimes. La suite est moins heureuse pour « Death and Entrances ». Rien ne manque pourtant à l’appel ; le timbre profond qui rappelle Matt Berninger (The National), les nappes embrumées, un violon langoureux et ces chœurs en crescendo qui font les merveilles d’Arcade Fire. Malheureusement, ici la grandiloquence ne prend pas son envol. Beaucoup de bruit pour rien. C’est toujours quelque part trop ou trop peu. La voix trop émo, le son trop saturé, la ballade trop lente, les chœurs trop poussés. Ca sonne faussement romantique. On se délaye dans l’attente de quelque chose qui n’aboutit jamais. L’ennui prend le pas et c’est irrécupérable.