Pour enregistrer son premier opus, Boris Maurussane a reçu le concours d’une flopée de collaborateurs. Dont des musiciens de jazz et symphoniques. Des choristes aussi, deux drummers et un bassiste. Boris, multi-instrumentiste, se charge des guitares (électriques, acoustiques, à 12 cordes ; de la basse aussi), des synthés et du chant. Notamment.
Et pour cet elpee, il a choisi pour titre une métaphore imaginée par Marcel Proust dans ‘La recherche du temps perdu’. Un long playing qui puise son inspiration dans l’école de Canterbury (Robert Wyatt, Caravan, Hatfield & The North), la pop baroque (The Zombies et les Beach Boys, tout particulièrement pour les harmonies vocales), le jazz (John Coltrane), l’avant-gardisme classique (Debussy), la musique traditionnelle brésilienne (samba, bossa nova, etc.), la pop sophistiquée (Stereolab, The High Llamas), la prog post moderne (Todd Rundgren), le space rock (Pink Floyd) et pour rester dans l’air du temps, l’électronique.
Une œuvre particulièrement riche qui reflète la volonté de l’auteur-compositeur-interprète de bousculer le kaléidoscope sociopolitique en créant des liens nouveaux entre les individus, en leur rendant la parole et puis en suscitant la méditation au cœur de la nature. Tout un programme !