L’ami Solveigh est un chic type. Derrière sa moustache se cache un sourire discret, celui qu’il vous adresse dès que vous lui adressez la parole. Ce sourire vous accueille lorsqu’il vous invite chez lui, dans son « Home ». Comment refuser l’invitation ? La porte de sa demeure reste constamment ouverte, et lui rendre visite est une manière d’accepter cette invite. Dans son antre, à la lumière de bougies parfumées, il vous montre son métier à tisser. Celui où il compose toutes ses mélodies. Fil après fil, il construit son œuvre, n’oubliant jamais un nœud ou un millimètre de coton. Balançant la navette d’un coté à l’autre du métier, Lionel s’emballe et s’enroule dans un bien-être circonstancié. En y ajoutant une douce fragrance de cannelle et de sucre, les éléments se collent les uns aux autres. Par magie. En douceur. Comme si on les avait chauffés avec le cœur. Du bien bel ouvrage découpé, in fine, en dix morceaux. Et si l’esprit de Sam Beam voir de Dylan n’est pas loin, ils ont également l’ambition de cristalliser tout ce qu’ils touchent. Et y parviennent sans effort. « Home » rend beau à l’intérieur de tout être qui l’entend et qui l’accepte. « Home » est un petit cadeau, un album qu’on redécouvre à chaque écoute et qui, à la fin de son périple, nous procure quelques instants de bonheur. Quand je vous disais que c’était un chic type Lionel…
http://www.youtube.com/watch?v=C1oJkpgqXpY&feature=PlayList&p=4857AB428E3BB1A7&index=0