Fondé en 2010, God Damn compte à ce jour, cinq long playings à son actif. Eponyme, le quatrième est paru en 2020. Issu de Wolverhampton, ce groupe a quand même a subi quelques changements de line up. Ainsi le claviériste/guitariste James Brown (NDR : un homonyme, pas le fantôme du parrain de la soul), n’a plus participé aux sessions du dernier LP, « Raw Coward », paru en 2021. En outre, d’un trio, le band a été réduit à un duo, avant de s’élargir à un quatuor.
Cet elpee constitue un exutoire idéal pour évacuer le trop plein de frustrations accumulées au cours de ces dernières semaines. D’ailleurs, l’expression sonore vous sera d’un grand secours, le jour où vous ouvrirez votre facture de régulation énergétique…
Dès les premiers accords de « Dreamers », le punk-rock des Anglais déferle sans crier gare. Pourtant, la recette est simple, connue et efficace : des riffs rapides, des refrains entraînants (« High Frequency Words »), une rythmique tonique ainsi que les vociférations de James Brown et/ou Thomas Edward. L’ambition du band insulaire n’est clairement pas de révolutionner le genre. Sa seule volonté est de tout envoyer balader sans aucune prise de tête. On affonne ces onze titres d’une traite, sans aucun haut le cœur. On en redemanderait presque !