Les morceaux qui figurent sur « Reflet du monde lointain » sont probablement des titres écartés du tracklist de « Monde réel », le précédent album de Dominique A. Il recèle 8 pistes dont une intro symphonique de 35 secondes, baptisée « Le dénouement », et un morceau instrumental de 2 minutes (« Le retournement ») tramé sur une boucle électronique minimaliste. Une boucle qu’on retrouve sur « Chaque enfant dans son monde » et « La plaine ».
Les compos les plus intéressantes figurent en première partie du long playing. D’abord l’énigmatique « Les vagues et les regrets ». Impliquant aussi bien la flûte, la basse que la batterie, les arrangements sont soignés. Une plage tout au long de laquelle le spectre de Thiéfaine plane. Des arrangements qui deviennent à nouveau symphoniques sur « La fadeur et l’intensité », après avoir goûté aux synthés aquatiques. Et enfin « Les yeux dans le soleil » qui bénéficie d’une jolie mélodie.
Enfin, l’opus s’achève par le dépouillé « Maison d’ambre », une chanson dispensée en mode piano/voix.
Et hormis les deux instrumentaux, ces compos véhiculent des textes remarquablement poétiques…