La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

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Up From Below Spécial

Écrit par Taï
&

Après I’m From Barcelona, Architecture in Helsinki et Tilly And The Wall, Edward Shape & The Magnetic Zeros est donc venu s’ajouter à la longue liste des formations néo hippies contemporaines. Première réflexion, ce mouvement revivaliste ne risque-t-il pas l’embouteillage. Et bien non, pas encore ; car il ne reviendra pas à cette bande de joyeux allumés californiens de sonner le glas de cette musique euphorisante qui fait du bien au moral. Et pour cause, malgré l’une ou l’autre longueur, « Up From Below » recèle d’excellents morceaux.

Le gang américain nous vient de Los Angeles. Or, a contrario de San Francisco, la cité des anges n’est pas spécialement réputée pour une quelconque idéologie communautaire et non-conformiste. La formation à géométrie variable (NDR : ils sont parfois 12 sur les planches !) est, comme son nom l’indique, drivée par le leader charismatique Edward Shape. De son véritable nom Alex Erbert, ce gourou n’est pas tout à fait un inconnu, puisqu’il est également le leader d’Ima Robot, depuis la fin des 90’s.

Le freak/folk de cet ensemble californien semble receler des vertus thérapeutiques. A cause de la voix d’Edward Sharpe, tout d’abord. Le plus bel atout du groupe. Il serait même susceptible de rendre un peu d’enthousiasme à Thierry Henry, en ces temps difficiles. Particulièrement ample, parfois réminiscente de David Bowie, elle semble unique en son genre, s’adaptant parfaitement aussi bien aux morceaux les plus envolés qu’aux ballades. Et à l’instar d’un Devendra Banhart, il arrive aussi à Sharpe de chanter dans la langue de Cervantès (« Kisses Over Babylon ») ! Outre la multitude d’instruments utilisés, la solution sonore est enrichie de sifflements, de claquements de main, de chœurs gospel et tutti quanti. Un objectif : communiquer la bonne humeur ! La recette n’est peut-être pas neuve ; et elle a très probablement été imaginée à la fin des sixties ; mais une chose est sûre, elle est idéale pour vous remettre en forme. Les lyrics parlent notamment de l’amour (NDR : ah le fameux spirit du ‘summer of love’…) Edward a même écrit une chanson (NDR : d’amour of course !) pour son épouse, « Jade ». Elle est également claviériste, percussionniste et chanteuse au sein du combo. Bien sûr, on s’en fout un peu de leur amour ; mais on aimerait être à leur place. « 40 Day Dream » est un tube en puissance. C’est la plage qui ouvre le disque et elle mérite à elle-seule l’écoute de l’elpee. Quant au titre maître, il aurait pu figurer au répertoire d’Arcade Fire. Un reproche, la longueur de l’opus (NDR : près d’une heure dix !) Et sur les quinze fragments d’« Up From Below », quelques uns sont manifestement dispensables. Pas non plus la peine de faire la fine bouche, car finalement on en a pour son argent… Ce retour à l’époque du ‘flower-power’ et ces accès de juvénilité sont d’excellents antidépresseurs. Naturels, pour ne rien gâcher. Que demander de plus ? Ne gâchons pas notre plaisir et profitons des choses simples proposées par cette bande de doux illuminés. Barbus, je suis prêt à le parier. A quand une nouvelle édition du festival de Woodstock ?

Informations supplémentaires

  • Band Name: Edward Sharpe
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Rough Trade / Konkurrent
  • Date: 2009-08-18
  • Rating: 4
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