A l’origine baptisée The Dirty MA's, DMA’s est une formation australienne fondée en 2012. Elle est considérée comme la plus british du plus grand pays d’Océanie. Son quatrième elpee, « How many dreams », fait suite à « The Glow », paru en 2020.
L’univers de DMA'S est celui de l'acceptation, de la liberté d'expression, de la bienveillance et ce sont ces thèmes qui sont développés sur long de cet opus.
Dès les premières notes du morceau maître, qui ouvre le long playing, le trio libère des sonorités rave. Cette rencontre très intéressante entre instrumentation rock et EDM emprunte cependant la théâtralité d'Empire Of The Sun tout en conservant un pied (voire les deux) dans la ‘dance’. Pensez à Orbital voire à Underworld.
Les influences britpop sont cependant légion tout au long de cet LP, et notamment sur « Everybody’s Saying Thursday’s The Weekend » et « Dear Future », deux plages absolument addictives abordées dans l’esprit… d’Oasis.
DMA’s fait grimper la tension au fil du long playing, grâce aux ensorcelants « I Don’t Need To Hide », « Fading Like A Picture » et « Jai Alai ». Si « Get Ravey » et « Forever » manifestent des moments d’accalmie, les pulsions rave reprennent progressivement le dessus en fin de parcours et tout particulièrement sur « Something We Are Overcoming » et le final « De Carle » qui adresse un clin d’œil au Jagwar Ma originel. Sans oublier « Something We Are Overcoming », au cours duquel on retrouve ces sonorités électro si chères à New Order (NDR : le clip de ce single est disponible là).