Etonnant, mais le line up de ce quintet réunit quatre jeunes et la tante du chanteur, Melissa James. Au cours des 80’s, elle se chargeait déjà de la batterie au sein du premier groupe de Sydney, The Epileptic Pigmeez. Elle n’était alors âgée que de 17 ans. Et derrière les fûts, elle assume. Son drumming enlevé, métronomique ou tribal contraste souvent avec l’expression sonore de nature pop/rock, tout en lui apportant de l’énergie et un feeling vintage…
Première constatation, le timbre vocal de Kai James rappelle celui de Paul Smith (Maxïmo Park). Les guitares sont souvent carillonnantes, tintinnabulantes, limpides, parfois surf (« Strangers »).
« Divorce 1 », morceau qui ouvre le disque, s’autorise une petite expérimentation à mi-parcours. Kai croone sur la ballade mid tempo singulière « I see a man », sous une forme que ne renierait pas Wedding Present.
A l’écoute de « Divorce 2 », on a l’impression qu’une tribu amérindienne vient de déterrer la hache de guerre. Le martèlement des fûts imprimé par Aunty Liss y contribue largement. Enfin, « All I see » est littéralement déchiqueté par des guitares abrasives presque funkysantes. L’Ep ou l’album (on ne sait pas trop puisqu’il recèle 8 plages) s’achève par une version ‘edit’ de « Dance now ».