‘Buck Rogers Time’, c’est une expression urbaine indiquant qu’un détenu a écopé d’une peine de prison particulièrement longue. C’est aussi le titre du second Ep de Cucaramas, un quatuor issu de Nottingham. Enfin, pour votre info, sachez que Buck Rogers est également le titre d’un comic book créé en 1928, BD adaptée à partir de la fin des 70’s, en série TV...
Cucamaras pratique un post punk qui s’inscrit dans la nouvelle vague du rock britannique. Pensez à Fontaines DC, IDLES, The Murder Capital, Shame, Slave, TV Priest, Squid, Yard Act, Gilla Band et bien d’autres…
Cinq plages figurent sur « Buck Rogers Time ». Qui s’ouvre par le single « Porcelain ». Dansant il adopte un tempo réminiscent de Blur. Olly Bowley et Josh Hart se partagent le chant. L’un possède le timbre de crooner d’Alex Turner, l’autre les inflexions de Chris Bailey (NDR : pas le chanteur des Saints, décédé l’an dernier, mais de Do Nothing). Enlevé, « Greener lands » se distingue par ses sonorités de guitares grinçantes, gémissantes et stridulantes, ainsi que sa ligne de basse caoutchouteuse. Caractérisé par ses riffs de grattes spasmodiques, « Wimslow storm warning » adresse un clin d’œil au Clash.
Ballade mid tempo, l’autre single « Cotton wool », se signale par ses jolies montées de guitares, alors que le nerveux « Bleachers Yard » (référence à Yard Act ?) s’achève dans un savoureux bain d’électricité.
Et le tout est épicé de samplers et d’interventions aux claviers aussi judicieuses que bien senties…