« The universe is black » constitue le second LP de ce duo bâlois réunissant la chanteuse/violoncelliste/compositrice Larissa Rapold et le guitariste/producteur Giovanni Vicari. Il fait suite à « Blood », paru en octobre 2021, un essai davantage électronique, mais sous une forme trip hop.
S’il a conservé des accents trip hop (« Something »), ce nouvel elpee navigue plutôt à la croisée des chemins du pop/folk, du shoegaze et du post punk. Même si le tourmenté et atmosphérique « Mother » nous entraîne aux confins de l’univers d’une Björk. Ou encore « Dreams », subtilement coloré de tonalités sud-américaines. Ce qui peut aisément se comprendre, quand on sait que Larissa est d’origine brésilienne. De cet album, on épinglera encore l’acoustique et expérimental « In a gentle way », mais surtout l’excellent « There is no thing ». A cause de ses changements fréquents de tempo, et puis de son aisance à traverser les frontières entre shoegaze, noisy et post punk.
Quant aux textes, ils explorent les différentes relations qui existent avec soi-même, les autres et la société.