Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

logo_musiczine

Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Vive La Fête - 11/04/2024
Manu Chao - Bau-huis

The Sad Machinery of Spring Spécial

Écrit par Virginie Veau
&
Quand cinq multi instrumentistes géniaux se rencontrent, une explosion se produit instantanément. Tout comme le regard surréaliste que portait Bruno Schulz sur le monde, l'imaginaire prend la parole. Fruit d'une connexion télépathique, « The Sad Machinery of Spring » est un hommage fidèle à cet artiste judéo polonais, peintre et écrivain solitaire, qui brandissait sa république des rêves. Transgressant les frontières pour une lecture écorchée de virtuosité, le quintet new yorkais bouleverse les mesures dans un génie d'orchestration. L'oeuf que forment Mark Orton et Carla Kihlstedt (accordant leurs pianos, guitares, violons ou harmonicas) éclot sur une paille brûlante d'éclectisme sous l'égide de l'école classique trempée de jazz, de folk et d'ethnique. Ils seront rejoints par Ara Anderson (trompette, piano, clavier, sax baryton), Ben Goldberg (clarinette alto et contre alto) et l'hallucinante harpiste Zeena Parkins (présente sur la scène rock aux côtés de Mike Patton) pour un voyage poignant en plein coeur de la poésie sonore. Utopiste, fabuleux et riche de perceptions, le vaisseau Tin Hat ballotte sur des eaux ensorcelantes (« The Secret Fluid Of Dusk », « « Daisy Bell » et la voix nourricière de Kihlstedt), à l'énergie captivante (les vibrations balkaniques de « Blind Paper Dragon ») voire dévorante (« Dead Season », « Janissary Band »). L'opus s'ouvre telle une tragédie baroque et sublime. A l'instar de l'oeuvre de Schulz. Ad vitam æternam. `Aucun rêve, si absurde soit-il, ne se perd dans l'univers. Il y a en lui une faim de réalité, une aspiration qui engage la réalité, qui grandit et devient une reconnaissance de dette demandant à être payée.'

Informations supplémentaires

  • Band Name: Tin Hat
  • Genre: Jazz/Classique
  • Label Prod: Hannibal/Rykodisc/Munich
  • Date: 2007-01-23
  • Rating: 0
Lu 770 fois
Plus dans cette catégorie : « Back to mine "Mercury Rev" Terramare »