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Live at Chan's Spécial

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Nick Moss est considéré, depuis quelques années, comme un des guitaristes de blues les plus réputés à Chicago. Et les excellents albums commis à ce jour en sont la plus belle illustration. En outre, sur les planches, il est également capable de manifester toute l’étendue de son talent…

En juillet 2005, il s’est produit au Woonsocket de Rhode Island. Pour chauffer l’ambiance, il ouvre le set par "Eggroll stroll", un instrumental improvisé, mais surtout de haute facture. Il est soutenu par Gerry Hundt à la basse, Victor Spann aux drums et Piano Willie Oshawny aux claviers. Pourtant, ce sont bien les cordes de Moss qui sont mises en évidence. "Chek my pulse" nous entraîne dans un solide Chicago shuffle. Le style vigoureux et persuasif d’Oshawny aux ivoires rappelle l’Otis Spann des grands jours. Tandis que la main gauche trace les lignes de basse, la droite jouit d’une liberté totale et n’hésite pas à déborder de son contexte. Ajoutez-y le chant efficace de Nick et c’est le bonheur ! Le "I love the woman" de Freddie King est un superbe blues lent comme on les aime. Nick est un fan du géant texan et il lui rend ici un vibrant hommage. D’ailleurs, les 10 minutes de cette plage passent même trop vite. Le thermomètre monte de quelques degrés supplémentaires lors du saignant "I never forget", une compo bien trempée dans le blues urbain de Chicago. Nick et Willie jouent ensemble depuis plus de dix ans. Leur complicité saute aux yeux. La section rythmique est particulièrement solide. Elle soutient parfaitement l’ensemble. Le solo de Moss ne manque pas d’envergure. Créatif, inventif, il sort largement des créneaux habituels explorés à Chicago, flirtant même quelque peu avec les principes rythmiques des princes de la West Coast. Les Flip Tops opèrent à nouveau dans le blues lent. Tout au long de "One eyed Jack", ils étalent leur diversité instrumentale. Gerry empoigne l’harmonica. Willie la basse. Mais cette plage est une opportunité offerte à Nick pour démontrer sa dextérité à la slide. Son bottleneck glisse le long des cordes avec beaucoup de sensibilité. Issu de Boston, Monster Mike Welsh ne vit pas très loin de Rhode Island. Invité par Moss, il opère son entrée en scène lors d’un nouvel exercice instrumental intitulé "Your red wagon". West Coast swing, la machine s’emballe. Ce qui se traduit par trois sorties exceptionnelles successives : Welsh, Oshawny au piano et enfin Moss. "Just like that" replonge dans le Chicago blues. Le tempo est vif. Gerry se révèle, pour la circonstance, excellent harmoniciste. A l’instar des légendes de la cité des vents, (Little Walter, Junior Wells et Billy Boy Arnold), il souffle puissamment dans son instrument. Mike Welsh est toujours au poste, auprès de son ami Nick ; mais il opère dans un style très différent. Signée Buster Benton, "It’s good your neighborhood" figurait au répertoire de Magic Slim. La reprise des Flip Tops est calquée sur celle de Slim. La version est imparable. Musicien au style très versatile, Gerry Hundt empoigne sa guitare et se mesure à son boss. Les excellents échanges restituent bien l’ambiance des Teardrops de la meilleure époque, lorsque Magic Slim joutait Nick Holt. Les musiciens reprennent leur rôle de départ lors des trois derniers morceaux du concert. "The end", tout d’abord. Mike Welsh et Nick rendent ici un hommage à Earl Hooker en jouant sur les effets de pédales. Le "Wine-O-baby boogie" de Big Joe Turner, ensuite. Déchaîné Willie chante à la manière de Pete Johnson dans les années 20. Et franchement, il se montre convainquant. "Move over Morris", enfin. Un superbe instrumental. Hommage à Morris Holt, alias Magic Slim, ce fragment est imprimé sur un rythme emprunté à Bill Doggett. Ce musicien voue un grand respect à la musique qu’il aime. Celle des héros du blues urbain qui ont sévi au cours des années 50. Et tout au long de “Live at Chan´s”, il en fait une parfaite démonstration…

 

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Nick Moss
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Blue Bella
  • Date: 2007-01-02
  • Rating: 0
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