Enregistrer un bon Cd, c’est comme préparer une bonne soupe, il faut les bons ingrédients. A priori, pour la soupe, il faut de bons légumes, de l’eau et des épices. Et puis bien sûr, le savoir-faire du cuistot. A fortiori, pour une bonne chanson, il faut un bon texte, une bonne mélodie et de bons arrangements. Pour le potage, lorsqu’un ingrédient fait défaut, on obtient soit, une bouillie de légumes indigeste, soit une espèce de lavasse épicée mais sans aucun goût. Et puis, le premier gourmet, ne s’improvise pas ‘chef’, du jour au lendemain …
Sam VerleN est donc responsable de cet album intitulé « Les mémoires de l’éléphant ». Ben vraiment désolé, mais sa tambouille me fait vraiment penser à cette cuisine de cantine d’école ou de camp scouts. Elle se laisse manger quand on a faim et que l’on n’a rien d’autre à se mettre sous la dent. Mais en ce qui concerne la saveur, sorry mais c’est l’agueusie totale ! Aucun fumet, aucune consistance, rien dans ces 11 titres ne parvient à enchanter le palais d’un amateur de bonne chère. Et ce ne sont certainement pas les calembours lourds, que l’on sent arriver deux heures à l’avance qui amélioreront cette fadeur indigeste. En un mot comme en cent, « Les mémoires de l’éléphant » ne resteront certainement pas dans la mienne.
Ah oui, j’oubliais, j’ai été scout et … jamais je n’avais aussi mal mangé… Vite un aspro et un grand verre d’eau gazeuse, pour faire digérer le tout…