Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
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Béber

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vendredi, 13 décembre 2019 18:14

Highway Hypnosis

Eva Moolchan, aka Sneaks, a sévi au sein de groupes noise avant d’embrasser une carrière solo. Et lorsqu’on écoute “Highway Hypnosis”, son deuxième LP signé chez Merge, les réminiscences de ce parcours initial sont flagrantes…

Derrière le spoken-word emprunté au hip hop, on a souvent l’impression de se farcir un post-punk sous sédatif. Le format court (rarement plus de deux minutes) des compositions nous le rappelle. L’album ne dure d’ailleurs pas plus d’une demi-heure pour treize titres. L’Américaine développe sur chaque morceau une instrumentation minimaliste alimentée par des éléments électroniques. Souvent le tempo musarde. A l’instar de “Suck like a Whistle” ou encore de ”Addis”, les riffs sont hypnotiques et planants. Cependant, afin de nous extirper de la léthargie dans laquelle l’opus nous plonge, l’Américaine nous réserve des intermèdes plus rythmés comme tout au long de “Holy Cow Saw a Girl Like Her” ou encore “And We’re Off”, au cours duquel des instruments se profilent avant de disparaître aussitôt.

Finalement, il faut bien avouer que le manque de chaleur et de fluctuation des compos, rend cet LP difficile à digérer…

lundi, 16 décembre 2019 12:17

Pony

Orville Peck est un personnage pour le moins énigmatique. Caché derrière des lanières de cuir suspendues à un chapeau, ce cow-boy affiche un look qui ne laisse pas indifférent. Après avoir opéré quelques recherches sur la toile, et réalisé une longue analyse comparative des tatouages, le personnage énigmatique serait Daniel Pitout, le batteur de Nu Sensae, un groupe punk méconnu issu de Vancouver. On apprend également que le songwriter revendique son adhésion au mouvement queer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mystère qui enveloppe l’artiste a porté ses fruits. Et pour cause, son cocktail de folk et de country a tapé dans l’oreille du légendaire label Sub Pop.

Cette reconnaissance est parfaitement justifiée. Orville Peck parvient à insuffler un souffle de modernité dans sa country. Une country qu’il revisite cependant à la manière de Johnny Cash, tout au long de “Take you Back (The Iron Hoof)”. Et quand il se sert du banjo et de la lap steel sur “Big Sky”. Les éléments contemporains, il les incorpore tout au long de “Buffalo Run”, une plage qui monte progressivement en crescendo ainsi que sur le plus pop “Turn to Hate”. Mais comme ses acolytes du style, Orville Peck aime raconter ses histoires à travers des tranches de vie. D’une voix caverneuse, néanmoins très susceptible de grimper dans les aigus, il relate les stéréotypes du monde des rodéos ou ses amours déchus, quand il n’évoque pas les cow-boys/girls ou son amour pour les plaines arides… Chaque piste nous entraîne au sein d’un univers différent. Et le résultat est tout bonnement épatant…

vendredi, 08 novembre 2019 17:40

Invitation

Très longtemps, Heather Woods Broderick est restée dans l’ombre. Elle a pourtant épaulé des songwritrices comme Sharon Von Etten, Laura Gibson ou encore Alela Diane. Elle a également joué en compagnie de Efterklang et Horse Feathers. Cette multi-instrumentiste est aussi la sœur de Peter Broderick, un artiste connu pour ses albums solos ainsi que pour ses collaborations avec Nils Frahm et… Efterklang (lui aussi).

A côté de tous ces projets, Heather Woods Broderick, aujourd’hui installée dans l’Oregon, a eu le temps de développer le sien. « Invitation » constitue son troisième elpee en dix ans, et son deuxième sur le label américain Western Vinyl (Strand of Oaks, Ava Luna, Dirty Projectors, …) Les onze plages de cet opus sont sculptées dans le folk baroque. L’instrumentation est aussi subtile que variée. Et le tout bénéficie d’une production parfaitement léchée. Derrière sa voix maîtrisée, douce et éthérée, l’Américaine ajoute des cordes, des cuivres, du piano ou encore des nappes de synthés. Plusieurs écoutes sont néanmoins nécessaires avant d’appréhender la richesse des différents titres. Globalement, “Invitation” s’écoule paisiblement sans trop faire de remous. C’est peut-être d’ailleurs là que le bât blesse. Car ses compos manquent cruellement de folie. Difficile de sortir du lot l’un ou l’autre morceau. Si l’écoute de ce troisième opus s’avère agréable, il risque fort de ne pas survivre à l’hiver...

Alors que l’annonce du dernier opus de Tame Impala remplit les pages des gazettes musicales, un autre évènement destiné aux fans de psychédélisme est programmé ce mercredi au Botanique : le concert de Pond. Méconnu dans nos contrées, en témoigne le peu de personnes présentes au sein de l’Orangerie, cette formation australienne compte pourtant en ses rangs d’anciennes pointures de Tame Impala ; à savoir le chanteur Nick Allbrook ainsi que Jay Watson, partis créer ce groupe en parallèle pour y trouver davantage d’espace d’expression. En une dizaine d’années d’existence, la formation a gravé huit albums dont le dernier en date, “Tasmania”, est paru en mars dernier.  

Afin d’assurer sa première partie, le band a choisi Sinead O’ Brien, une Irlandaise établie à Londres…

Il est 21h lorsque les lumières s’éteignent. L’Orangerie est loin d’être remplie. Nick Allbrook prend place au centre du podium. Il est soutenu par quatre musiciens (drums/guitare/claviers/basse). Dès les premières notes, le gringalet met la machine en route. Pond est aussi à l’aise sur une estrade relativement petite (à l’instar de l’Orangerie) que dans un stade. Il faut dire que sa musique s’y prête particulièrement. Et pour cause, certains morceaux s’inspirent indiscutablement d’artistes légendaires du rock, comme les Rolling Stones ou encore David Bowie. D’ailleurs, Allbrook n’hésite pas à adopter les mimiques scéniques de ces légendes. Charismatique, il occupe tout l’espace disponible et n’hésite à empiéter sur celui du public en descendant dans la fosse. Le set nous réserve, bien évidemment, des moments chargés d‘intensité psychédélique, et notamment lorsque Albrook empoigne puis souffle dans sa flûte traversière afin de nous entraîner au cœur d’un univers sonore coloré et enchanteur. En une heure et demie, Pond va nous livrer une jolie synthèse de ses dernières œuvres, dont les tubes issus de “The Weather” (“Sweep Me Off My Feet”, “Fire in the Water”), “Man It Feels Like Space Again”, mais également des plages de son dernier elpee (“Daisy”, “Tasmania”, “Hand Mouth Dancer”).

La prestation de Pond est impressionnante d’efficacité. En outre, ce soir, il a démontré que non seulement sa discographie est excellente, mais qu’il maîtrise parfaitement son sujet et est capable de subjuguer un auditoire, sur les planches. Il n’a ainsi rien à envier à ses comparses antipodaux. Ce soir, les spectateurs présents n’ont certainement pas boudé leur plaisir en assistant à ce concert à taille humaine. Ce qui est devenu impossible pour Tame Impala.

(Organisation : Botanique)

mardi, 29 octobre 2019 18:51

This (is what I wanted to tell you)

Près de 25 ans après s’être lancé en solo, Kurt Wagner, alias Lambchop, continue d’enregistrer des œuvres de grande qualité. Bien que jouissant aujourd’hui d’une solide notoriété, il pourrait graver, à la pelle, des albums réunissant des morceaux de folk/americana. Or, le natif de Nashville a le bon goût de se réinventer, et notamment à chaque nouvel LP.

Sur ce nouvel et quinzième opus intitulé “This (is what I wanted to tell you)”, Kurt Wagner reprend les choses là où il les avait laissées en 2016, lorsqu’il a publié “Lotus”. Il poursuit son exploration en mêlant folk, soul et jazz. Epaulé par Matthew McCanaughan (batteur au sein de Bon Iver) à la composition, il injecte des sonorités électroniques dans son expressions sonore, dont le vocoder est certainement l’outil le plus emblématique, tout en conservant des instruments plus classiques, à l’instar du piano qui occupe d’ailleurs une place centrale. Mais c’est la voix de l’Américain qui domine l’ensemble. Une voix chaude, empreinte de sensualité et de mélancolie. Découpé en 8 plages réconfortantes de sérénité, cet LP s’écoutera volontiers au coin d’un feu de bois, lors des longues et froides nuits d’automne...

mardi, 29 octobre 2019 18:42

Curve of earth

La vie d’Ohtis n’a rien d’un long fleuve tranquille. L’histoire de cette formation a commencé il y a dix ans, lorsque deux amis d’enfance, Sam Swinson (chant/composition) et Adam Pressley (basse/guitare), décident de monter un groupe. Ils composent alors quelques morceaux. Quelques années plus tard, Pressley déménage. Les deux camarades continuent, cependant, d’échanger leur musique à distance. Malheureusement, le projet est interrompu. En cause, les problèmes d’addiction de Sam Swinson. Ce dernier enchaîne d’ailleurs les cures de désintoxication. Rétabli une décennie plus tard, il reprend contact avec son partenaire. Ohtis refait surface, mais en compagnie d’un troisième larron, en l’occurrence Nate Hahn, un multi-instrumentiste qui se consacre notamment à la lap steel, et dont les interventions sont vraiment superbes.

« Curve of earth » constitue donc le tout premier elpee d’Othis. Il est sorti sur le label Full Time Hobby (Tunng, Micah P.Hinson), un opus court mais efficace, au cours duquel Jacco Gardner apparaît comme le récit d’expiation de Sam Swinson. Sous une musique à l’allure joyeuse, l’Américain relate ses problèmes d’assuétudes et aborde l’endoctrinement religieux. Si l’expression sonore privilégie le country/folk, le long playing alterne pistes plus rythmées, comme « Rehab » et « Black Blood », et d’autres plus paisibles, à l’instar de « Junkie Heaven », « Diggin » ou encore « Little Sister ». Excellent, « Runnin » est en outre, paru en single. Bref, un LP agréable à écouter et pour lequel on ne peut qu’espérer une suite rapide…

mardi, 29 octobre 2019 18:36

Brutal

Toujours à la recherche de sensations fortes et inspirées, la moitié féminine du groupe helvétique Peter Kernel, Barbara Lehnhoff, alias Camilla Sparksss, est de retour cinq années après gravé “For You The Wild”. Intitulé “Brutal”, son nouvel elpee lui permet d’épancher ce qu’elle a sur le cœur.

A travers neuf morceaux, la Canado-Suisse nous propose une musique électronique alimentée par différentes influences. A l’aide de collages de sons multiples et variés ainsi que de rythmiques plus ou moins soutenues, elle nous emmène dans un monde riche en émotions. Un univers partagé entre ténèbres, colère et mélancolie. Les deux premières plages, “Forget” et “Are You ok ?”, intègrent des éléments orientaux. Passé une intro tout en douceur, “Womanized” se mue en hymne à la cause féministe. D’ailleurs, chaque morceau révèle ses spécificités. On n’a donc pas le temps de s’ennuyer.

mardi, 29 octobre 2019 18:32

Honey

Ecouter ”Honey“ n’est pas de tout repos. Lungbutter se plaît à casser les codes à travers un album bourré d’énergie. Si à première écoute, on a l’impression d’être en présence de débutants incapables de torcher la moindre mélodie, au fil du temps, on se rend compte que le trio féminin réunissant Ky Brooks (voix), Kaity Zozula (guitare) et Joni Sadler (drums) jouit d’une certaine expérience sur la scène canadienne ; et qu’en outre, les Montréalaises ont notamment pu compter sur le concours de Radwan Ghazi Moumneh (moitié de Jerusalem in my Heart) pour produire cet opus, dans des conditions proches du ‘live’. 

En résulte onze pistes sculptées dans un noise-rock déstructuré. Les mots posés (ce n’est jamais réellement du chant) par Ky Brooks et la couche de guitare triturée rappelle les titres les plus expérimentaux de Sonic Youth. Hormis la fougue et l’intensité des pistes, il est difficile de leur tracer un quelconque fil rouge. Ainsi, après un bon quart d’heure, il faut bien avouer que l’on perd pied. Lungbutter a certainement davantage à offrir sur les planches…

samedi, 26 octobre 2019 17:57

Proche des nuages…

Au cours des dix dernières années, Black Mountain n'a jamais cessé d’expérimenter et de progresser. Pourtant, s’ils ont de quoi séduire les nostalgiques des années 70, chaque album révèle sa propre spécificité. Et son dernier, « Destroyer », en est assurément une nouvelle démonstration. C’est cet opus que le band est venu défendre, ce samedi 26 octobre, au Botanique.

Quatuor punk rock gantois, Blackup assure le supporting act. Et son set envoie du bois ! Une prestation d’une demi-heure qui a chauffé les tympans d’une audience attentive.

C’est devant un public impatient et une Orangerie quasi-complète que Black Mountain monte sur le podium ; et il entame les hostilités en force par « High Rise ». Le ton est donné. Si la formation est venue présenter son dernier long playing, elle a le bon goût d’incorporer dans la setlist des tubes issus des 4 opus précédents, pour le plus grand plaisir de ses fans. Les morceaux s’enchaînent et brillent par leur diversité. Pas le temps de s’ennuyer, le choix et l’ordre des titres a été soigneusement préparé. Un florilège bien équilibré qui paie, oscillant entre ballades psyché/rock, rock progressif et morceaux plus ‘rentre-dedans’.

Le band issu de Vancouver est parfaitement au point et démontre toute sa maturité scénique. Tout au long du concert, le quintet nous entraîne au cœur de paysages sonores incroyables, tantôt écrasants ou atmosphériques. Les voix sont prépondérantes. Et notamment celles du leader Stephen McBean ainsi que de l’ex-Sleepy Sun, Rachel Fannan. Bien que fraîchement arrivée, elle semble s’être parfaitement intégrée au combo. Si la section rythmique soutient l’ensemble avec punch et précision, les sonorités du moog dispensées par le claviériste rappellent la période psyché/rock du Pink Floyd.   

Le final grimpe encore en intensité. Si Stephen alterne entre Gibson Les Paul & SG, il achève le show sur une Fender lors de l’excellent « Space to bakersfield (IV) ». Il s’en donne alors à cœur joie, se déchaine sur sa Strat’ tout au long d’un solo à rallonge. Après 1h30 de set, et pour terminer en beauté, Black Mountain remonte sur l’estrade pour accorder en rappel deux morceaux grandioses ; en l’occurrence « Mothers of the sun » (NDR : le public est aux anges dès les premiers accords du sample si particulier) et « Don't Run Our Hearts Around ». On est alors proche des nuages…

(Organisation : Botanique)

lundi, 14 octobre 2019 09:43

En digne héritier de Curtis Mayfield…

Durand Jones and the Indications

Il y a plus ou moins deux ans, le Vieux Continent découvrait Durand Jones, grâce à un premier elpee éponyme sur lequel l’Américain était parvenu à se réapproprier l’ensemble des caractéristiques de la soul. En mars 2019, toujours accompagné de ses Indications, il nous livrait l’excellent “American Love Call”, un opus au cours duquel il dénonçait les injustices sociales qui gangrènent le pays de l’Oncle Sam. Suite à la sortie de ce deuxième long playing, le groupe s’est lancé dans une nouvelle tournée européenne, un périple qui transitait par le Botanique, ce lundi 14 octobre. Une occasion de (re)découvrir celui qui marche sur les traces de feu Charles Bradley voire de Lee Fields. 

Pour assurer sa première partie, Durand Jones a embarqué dans ses bagages The Dip, une formation originaire de Seattle. Pendant une grosse demi-heure, le groupe réunissant trois cuivres, un bassiste, un guitariste, un guitariste/chanteur et un batteur est parvenu à chauffer la salle, et dans les règles de l’art, en interprétant un répertoire vagabondant entre le blues et la soul. Si les musiciens connaissent parfaitement leur sujet, on peut quand même regretter cette absence de ce petit plus, de ce petit ‘supplément d’âme’ qui fait vibrer le mélomane…  

Un ‘supplément d’âme’ dont Durand Jones et ses Indications ne manquent certainement pas. Il est 21h lorsque le groupe monte sur les planches. Durand Jones se plante au centre du podium. Il est épaulé par les quatre membres des Indications ainsi que deux préposés aux cuivres. Dès les premiers accords, on a la conviction que le set sera de toute bonne facture. Musicalement, il frise même la perfection. Les balances sont impeccables. Les différents instrumentistes connaissent parfaitement leurs rôles. La basse groove, les cuivres réchauffent l’atmosphère tandis que la guitare et le clavier remplissent le peu d’espaces sonores demeurés vides. Superbes, “Morning in America”, “Make a Chance” ou encore “Smile” font mouche. Et puis, il y a surtout la voix de Durand Jones, un organe sculpté lorsque sur les bancs de l’église, il participait aux chœurs gospel (NDR : au-delà des stéréotypes, c’est véridique !) En une fraction de seconde, elle est susceptible de vous flanquer des frissons partout. Lorsqu’elle s’emballe, elle déclenche des applaudissements au sein de l’auditoire. Son bonheur de chanter est communicatif. Et en quelques mots, il est également capable de mettre une fameuse ambiance dans la fosse. Sympathique, il n’hésite pas se tenir en retrait afin de laisser ses musicos s’autoriser l’un ou l’autre solo et même à céder le micro au drummer Aaron Frazier, afin qu’il interprète “Don’t you Know”, de sa voix androgyne.

En un peu plus d’une heure, la troupe va dispenser la quasi-totalité de son répertoire ainsi qu’une reprise de son père spirituel, Curtis Mayfield. Tout heureux de pouvoir participer à une fête clairement réussie, les trois membres de The Dip sont même invités à rejoindre le band sur l’estrade.

Dans l’univers de la soul, au même titre que les géniaux St Paul and the Broken Bones, Durand Jones and the Indications est manifestement une des formations les plus intéressantes du moment.

(Organisation : Botanique)

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