La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

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La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

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Julien Winkel

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« Sexadelic Dance Party »… Mon dieu, ce titre laisse rêveur… Pour celles et ceux qui l’ignoraient encore, Vampyros Lesbos (sorti en 1971) est un des plus célèbres films d’épouvante de l’Espagnol Jesus Franco ; réalisateur qui se fît connaître pour ses nombreux nanars de Série B (ou doit-on dire « Z ») ‘cultissimes’ dans le petit milieu des aficionados du genre. Mettant en scène une jeune femme mariée bien sous tous rapports, Vampyros Lesbos détaille aussi et surtout les visites que celle-ci reçoit une fois la nuit tombée… Une splendide vampire, sexy comme il se doit, vient en effet la border tous les soirs… Et il est bien sûr inutile de vous préciser, étant donné le titre du film, que ce n’est pas pour lui raconter l’histoire de ‘Blanche neige et les 7 nains’… Vu le côté très sexuellement orienté de ce petit chef d’œuvre, on ne s’étonnera pas non plus d’apprendre que Jesus Franco fit appel à Manfred Hübler et Siegfried Schwab (des noms pareils, ça ne s’invente pas), Teutons de leur état, pour réaliser la bande son de cette splendeur. Composée de 17 thèmes, celle-ci ne déçoit pas, bien au contraire... Psychédélique, funk, baroque, complètement allumée, cette B.O. est tellement libidineuse et décadente qu’elle siérait à n’importe quel film de ‘fesses’… Des titres comme « The lions and the cucumber », « Kamasutra » ou encore « The Message » sentent, à plein nez, la partie de jambes en l’air sous LSD… Soupirs, grognements, tablas, basse serpentant comme un cobra en pleine danse du ventre et chœurs langoureux invitent ainsi à la débauche et nous font regretter de ne pas avoir vécu à cette époque bénie où le caoutchouc n’était pas encore une protection indispensable… Mais bon, ne nous égarons pas, sinon je risque la censure pour propos obscènes… Sachez donc simplement que si vous êtes d’humeur scandaleuse et que vous envisagez d’organiser quelques parties fines (dans le respect de la loi, bien sûr), ce disque est pour vous…

 

mardi, 26 septembre 2006 03:00

Welcome to Gearhead Country

Qu'il est bon de pouvoir de temps à autre s'envoyer une chouette petite plaque de rock garage de derrière les fagots... Réunissant 26 titres d'une vingtaine de groupes ‘garage’ (tous signés sur le label "Gearhead Records") parmi lesquels on trouve les Hellacopters, The Lords of Altamont ou encore les papys de New Bomb Turks, "Welcome to Gearhead Country" est une compilation qui a le mérite de ne pas se prendre la tête... Pas de pose trendy, pas de prétentions artistiques malvenues, juste une exigence: que ça balance ; en moins de 3 minutes si possible... Et pour balancer, ça balance... Bien sûr on trouvera aussi parmi ces titres quelques morceaux plus que dispensables mais l'ensemble sent tellement l'honnêteté qu'on se montre volontiers indulgent. La plupart des groupes présents ici ne joueront jamais au Pukkelpop, ne passeront jamais dans les soirées électroklash branchouilles et c'est tant mieux. Bottles and Skulls, Red Planet, Pink Swords, The Spunks sont les noms, parmi d'autres, de ces loosers (magnifiques?) dont la seule ambition est de faire péter les amplis... La démarche donne envie de taper du pied, mal à la tête aussi quelquefois ; mais surtout suscite le respect!

jeudi, 14 décembre 2006 02:00

Milk white sheets

On ne présente plus Isobel Campbell... Ex membre fondatrice de "Belle & Sebastian", la sympathique petite demoiselle nous avait offert, il y a six mois, un album convaincant en duo avec le ténébreux Mark Lanegan (ex Screaming Trees et membre honoraire des Queens of the Stone Age). Mais là où "Ballad of the broken sea" s’aventurait dans les méandres d’une Amérique profonde et inquiétante, "Milkwhite Sheets", son nouvel opus, aurait plutôt tendance à nous emmener faire un tour du côté de la Forêt de Brocéliande… Une forêt certes moins poussiéreuse et suffocante que le désert où Miss Campbell nous avait laissés lors de notre dernière rencontre...

Mais si elle a troqué les bottes et chapeau contre une grande robe blanche et une couronne de gui, Isobel n’en reste pas moins dérangeante. La musique folk minimaliste qu’elle propose tout au long de ce disque est, en effet, claustrophobe et oppressante ; comme si la faune de cette futaie hostile n’attendait que le signal de la belle pour se repaître du pauvre auditeur égaré. Paradoxalement, ce sont les instrumentaux, richement orchestrés ("James", "Milkwhite Sheets", "Over the wheat and the barley"), qui offriront le plus d’espace et d’oxygène au pauvre hère perdu tant la voix de la dame des lieux se révèle envoûtante et vénéneuse... Telle une sirène arachnéenne, Isobel Campbell attirera dans sa toile quiconque se laissera tromper par son air faussement angélique. Et, une fois la proie ferrée, Dieu seul sait ce qui arrivera... L'écoute de titres tels que "O love is teasin’" ou "Loving Hannah" peut s'avérer terriblement dangereuse. On vous aura prévenu !

 

mardi, 14 novembre 2006 02:00

Strange Geometry

Est-il possible de pondre 12 fois le même morceau sur un seul album ? A cette question saugrenue, The Clientele répondra ‘oui !’. Auteurs d'un deuxième LP qui porte décidément bien mal son nom ("Strange Geometry"), nos petits amis originaires du Royaume-Uni auraient en effet tout intérêt à varier quelque peu leur songwritting... D'une linéarité somme toute assez évidente, les titres présents sur cette œuvre sont en effet tellement semblables qu’il est impossible de les distinguer les uns des autres... ! Les choses commencent pourtant assez bien, puisque "Since K Got Over Me", premier titre de l'opus, ouvre les débats de manière convaincante. Faisant la part belle à une voix nasillarde et à un concert de guitares cristallines, l'ensemble rappelle certains bon morceaux de Love pour ne citer que les influences avouées du combo... Le gros problème survient par la suite ; et en particulier lorsque The Clientele s’évertue à reproduire les même gimmicks, les mêmes enchaînements couplet/refrain, les mêmes tics d’interprétation pour finir par décourager un auditeur pourtant initialement bien disposé... S'il n'y avait un "Step Into the light" agrémenté de splendides cordes, véritable balise lumineuse au milieu de ce sombre océan, on parlerait presque de naufrage complet. Même la production, pourtant soignée par un certain Brian O'Shaugnessy - réputé pour ses collaborations avec Beth Orton - paraît bien pâle après quelques écoutes... Il est dès lors difficile de recommander cet album qui, paradoxalement, ne peut être qualifié de ‘mauvais’. Certains parleront de mélancolie. Nous serions plutôt tentés d'évoquer un manque d'inspiration...

 

 

lundi, 30 janvier 2006 02:00

197666

Groupe belge, Cornflames pratique un émorock proche de Jimmy Eat World ou des Get up Kids. Intitulé « 197666 », leur nouvel EP 5 titres est plutôt fichu. Une chose est sûre, il devrait plaire aux aficionados du genre, en Belgique. Faut dire que notre plat pays recèle peu de combos évoluant dans ce style trusté en général par des formations issues des States. Des Cornflames qui pourraient tout à fait en revendiquer l’origine. Et c’est un compliment… On les imagine bien en short baggy, un maxi de Pepsi en main, occupés à jouer « This is how it feels », leur morceau le plus catchy, au bal prom’ du collège de San Antonio. Bon, évidemment, il faut avouer un faible pour MTV, « Pimp my ride » et ce genre de chose. Dès lors…

mardi, 26 septembre 2006 03:00

Earthbound

Choriste des célèbres Zéro 7, Sophie Barker fait le grand plongeon en solo... Accompagnée par Robin Guthrie (des Cocteau Twins) elle semble avoir décidé pour l'occasion de s'affranchir des ambiances électro privilégiées par le duo londonien. Résolument folk, "Earthbound" est ainsi composé de 8 morceaux organiques gentils et calmes sur lesquels la voix de la miss se pose en toute quiétude. Un sentiment de plénitude bien agréable mais qui finit malheureusement par desservir une plaque souffrant d’un excès de linéarité... Tout ceci n'est pas mal, certes, mais l'ensemble pourrait presque être vendu dans un magasin New Age entre le patchouli et les cd's ‘Bruits de la nature et chants des baleines’... On a quelquefois l'impression que Sophie Barker tente de séduire les fans des Cranberries tout en faisant de l'oeil aux agriculteurs bio... Alors bien sûr, des morceaux comme "Stop Me" ou "On my way home" sont bien sympathiques mais l’ensemble sent un peu trop la tasse de thé "Woman Secret" pour être vraiment honnête...

lundi, 13 mars 2006 02:00

Bayside

Encore un groupe d’emocore. Un de plus ! Originaire de Long Island, Bayside aime les vocalises affectées et les grosses guitares, c’est une certitude. Bénéficiant d’une production efficace (batterie marteau et mur d’accords électriques), ce premier album le leur rend bien et a apparemment déjà conquis près de 40.000 acheteurs téméraires. Il faut dire que dans la catégorie ‘rock teen-ager émotionnel’ cette formation, qui doit faire chialer plus d’une adolescente dans sa chambre tapissée de posters, se défend plutôt bien. Mélodies héroïques efficaces, voix torturée influencée par Morrisey (« Blame it on Bad luck », un des bon titres du disque, rythmique enlevée digne d’un « Final Countdown n°2 » : le tableau brossé par nos jeunes amis possède touts les atouts pour finir en clip sur MCM, entre le nouveau morceau d’Indochine et une petite ballade de Kyo. Manque plus que quelques plans séquence, montrant un pauvre perdu se faisant humilier par deux ou trois joueurs de football américain, dans un lycée, et l’affaire est dans le sac…

mardi, 31 octobre 2006 02:00

Benni Hemm Hemm

Comment ? Comment est-il possible qu’un petit pays comme l’Islande, à peine peuplé de 300 000 habitants (l’équivalent du Luxembourg) soit en mesure de nous présenter de nouveaux artistes intéressants à peu près tous les ans ? Si répondre à cette question semble aussi difficile que de commencer à comprendre le premier mot de l’idiome parlé sur cette île bien étrange, le constat est là : Benni Hemm Hemm, alias Benedikt H. Hermansson, Islandais de son état civil, vient de pondre un bien bel album. Chantés, tour à tour, en anglais et dans la langue indigène (assez déconcertante, il faut bien l’avouer), les douze morceaux proposés sur cet opus éponyme sonnent comme autant de petits moments de fragilité dans ce bas monde décidemment bien cruel. Accompagné d’une fanfare, Benni Hemm Hemm dispense ainsi une musique calme et intimiste. Parfois, on serait tenté de comparer le projet aux plus belles productions de Calexico (le côté mariachi en moins). Résolument pop et agrémentés de touches folk, des titres comme « Fight », « I can love you on a wheelchair » ou « Ku-UI-Po » sont beaux, tout simplement. Ces compositions ont le mérite d’annoncer la couleur pour la suite des événements : l’expérience sera aussi calme et chaloupée qu’une soirée passée au coin du feu dans une maison de pierre sur la côte de Stykkisholmur… Assoupi et rassasié de morue, l’auditeur bienheureux s’y abandonnera également à l’écoute d’une myriade d’autres petites perles pop islandaises telle que « Til Eru Frae », splendide de calme et de mélancolie… Du beau boulot, Mister Hermansson !

mardi, 16 mai 2006 03:00

Cashed out on culture

Avec un nom pareil, ils ne pouvaient venir que d’Irlande… Et en effet, à l’écoute de « Cashed out on culture », le doute n’est plus permis. Mélant punk oi et musique celtique traditionnelle, les Blood or Whiskey n’y vont pas par 4 chemins. C’est dans un pub de Dublin, un Glenffidish à la main, après une victoire des Bohemians qu’ils sont les plus heureux. Ils peuvent alors faire péter l’accordéon, le banjo, la flûte et les grosses guitares pour le plus grand plaisir des 5 bourrés accoudés au comptoir depuis 10h du mat’. Peut-on leur donner tort ? Bien évidemment leur musique n’est pas des plus originales et tous les morceaux se ressemblent un peu… Mais ça tout le monde s’en fout. L’important c’est qu’en compagnie des Blood or Whiskey on peut se permettre de péter, de roter, de réécouter les Pogues à fond la caisse, de manger des fish & chips et de boire des hectolitres de bière plate et tiède sans avoir honte. Rien que pour cela ils méritent le respect. Allez donc acheter un ticket d’avion Low-cost, direction l’île verte. Les vacances approchent…

lundi, 27 février 2006 02:00

Skies are turning blue

Bouuuh qu'ils ont l'air méchants… ! ! ! Sur la pochette de leur nouvel album, les membres de The Apers tirent des tronches de circonstance. Yeux plissés, lèvres pincées, blousons en cuir : on est des durs les mecs ! Ouais les gars, c'est bien beau, mais faudrait peut être aussi que la musique suive, ce qui est loin d'être le cas. On vous l'accorde, votre punk and roll est certes plutôt burné… Mais purée, qu'est ce qu'il est laid ! ! ! C'est bien simple, tout auditeur un peu sensé n'attendra pas plus de dix minutes avant d'extraire " Skies are turning blue " de son lecteur et d'utiliser le disque comme sous-verre pour l'alcool bien serré qu'il se servira afin de se remettre de ses émotions. ‘Theeerrreee Sheee Goeeesss Agaaaain ! ! !’ éructe le chanteur à la voix de pochetron sur le sixième titre de la plaque ; de loin le plus laid d'entre les laids. Votre humble serviteur n'est pas allé plus loin… Non mais, faut pas exagérer ! ! !

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