Mustii avant que la fête ne soit finie…

L'auteur, compositeur et acteur Thomas Mustin aka Mustii représentera la Belgique au Concours Eurovision de la chanson avec son nouveau titre « Before The Party's Over », un hymne à la vie, à la fois fragile et puissant. Le titre –comme la vie elle-même– est…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Grégory Escouflaire

Grégory Escouflaire

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Neon Golden

Ces Allemands se sont fait connaître il y a quatre ans avec leur hit " Chemicals ", un concentré judicieux d'électro et de rock - les qualités de chaque genre en exergue, mais pas les défauts. " Neon Golden " ne faillit pas à cette règle : les mélodies sont tenaces, les refrains enchanteurs, les atmosphères enfumées et mélancoliques. Moins jazz que son prédécesseur (" Shrink ") et plus électro que tous les autres), ce sixième album a donc toutes les allures d'un chef-d'œuvre organique, aux trouvailles sonores renouvelées à chaque écoute. Plusieurs morceaux devraient se tailler une belle place au soleil dans les hit-parades de nos cœurs, de ce " Pilot " célébrant les noces de New Order et de Kraftwerk à ce " Consequence " en final paroxystique. Des déflagrations post-cold wave aux bleeps neurasthéniques de Mouse On Mars, The Notwist semble avoir bien assimilé son histoire et sa géo musicales (Allemagne + Angleterre + 70's + 00's = Neon Golden). Au boulier-compteur des critiques à faire, cela fait presque un 10/10 (la voix timide de Markus Acher reste toujours sous la moyenne)… Bref " Neon Golden " est un disque en or.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Bhava

‘La musique n'est que le véhicule des voix, où l'émotion exprime l'unité dans la diversité et où la volonté de s'améliorer est une priorité. Pour M'Source il n'y a pas de frontière, la scène est un recueil où nos différences viennent s'exprimer…’ Cette déclaration digne d'un consultant en Feng Shui résume bien toute la musique de ce groupe toulonnais très lounge, parfaite pour ‘garnir l'espace relaxation’ de votre salon ou le coin pipi de votre bar à tapas. Evidemment, on retrouve ici tout ce qui fait le meilleur de la lounge : sonorités orientales pour le dépaysement, légers beats pour une bonne digestion, voix féminines passe-partout et chaleureuses pour somnoler après la glace coco, le pantalon déboutonné et le regard à moitié vaseux. A côté de ça, Saint-Germain passerait presque pour un génie, et la discothèque du Club Med Ibiza pour l'Haçienda.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Comme à la maison

Melt tente d'intégrer la scène rock française avec ambition et un certain talent, en témoigne ce " Comme à la maison " plutôt bon à défaut d'être grandiose. Rythmiques funky, basse slappée à la Flea des RHCP, riffs entraînants : Melt, avec de l'entraînement, pourrait bien damer le pion, un de ces jours, à FFF. En choisissant le français comme langue de chant, le quatuor affirme son attachement à l'Hexagone - bizarre alors que l'on pense à du Vénus plus électrifié, la voix du chanteur ressemblant à celle de Marc Huyghens, voire à celle de… Pierre Rapsat. Melt serait-il un groupe belge, comme Brel et Hallyday sont soi-disant Français ? Qui sait… Parce qu'en écoutant cet EP, sûr qu'on se sent un peu comme chez soi (du moins côté wallon). Melt, made in France ? Allez, Léon, j'ai les mêmes à la maison !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Songs Of Leaving

Derrière Nona Mez se cache un certain Geert Maris, 27 ans, songwriter délicat de Leuven qui devrait, en toute logique, récolter tous les suffrages. Logique, car ce " Songs of Leaving " recèle de splendides perles sculptées dans le folk, assez proches de celles de Polar du temps où le Suisse broyait du noir. Car noires, ces morceaux le sont, mais d'un noir éclatant, comme un diamant. S'il y a avait une justice, Geert Maris devrait accéder au rang de songwriter adulé par des hordes de fans transis, pour qui Elliott Smith et Tom McRae sont des grands. Parce que Maris compose et chante aussi bien que ces deux-là, et vient d'ici, alors, m…., pourquoi le bouder ? Piano-guitare-voix : il n'en faut pas plus pour que ce " Songs of Leaving " déroule son tapis rouge étincelant. Noir, rouge : reste le jaune, et c'est la joyeuse entrée assurée de Nona Mez dans le cercle restreint des chanteurs-compositeurs les plus talentueux de notre plat pays (Tom Barman, Joost Zweegers (Novastar), Arno). Le jaune : une couleur lumineuse. Malgré la tristesse apparente qui se dégage de chansons comme " Something That You Say " ou " Twenty-six or Seven ", " Songs of Leaving " brille de mille feux, ne serait-ce que par la finesse de ses arrangements. Pour sûr, on tient là un artiste maison qui vaut le détour. Son album est un trésor, qui nous change un peu du bric-à-brac à la mode anversoise. Nona Mez, c'est d'abord une voix (sensuelle), un piano (charmeur), et c'est à peu près tout. Pourtant, ça suffit. Amplement. ‘Een aanrader’, qu'on appelle ça en flamand. Echt waar.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Ambient

Une autre réédition des antiques albums de Moby, avec " Early Underground " et " Moby " (voir autres critiques) : comme son titre l'indique, il s'agit ici de morceaux ambient, à la lisière des premières productions de Plastikman et de tout ce qui se faisait à Detroit en cette période de vaches maigres. Pas terriblement jouissif, cet album s'avère pourtant parfait comme fond sonore, au moment de la vaisselle par exemple. Toutefois, à côté des compiles ambient d'Aphex Twin, cet album frise le ridicule. Moby a fait ce qu'il a pu, nous on baille.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Early Underground

Aujourd'hui, Moby est une star : après avoir écoulé 10 millions de Play, son précédent album, il remet les couverts avec 18, déjà n°1 dans les hits parades. Pourtant, la carrière de Richard Hall (son vrai nom) n'a pas débuté il y a trois ans, loin de là. En 1990, il publiait son premier EP, " Mobility ", dans l'indifférence quasi générale. Cette réédition d'une compilation sortie en 93 reprend tous les travaux de Moby lorsqu'il n'était encore qu'un DJ à peine reconnu dans les raves américaines. Difficile d'y déceler ce qui fera son succès dix ans plus tard, tant on nage ici dans une techno minimaliste, proche de celle des pionniers de Detroit, Derrick May en tête (" Party Time "). Certains titres rappellent également qu'avant d'être un végétarien catho à la limite du sectaire, Moby aimait bien gober des petites pilules au MDMA (" Drug Fits The Face ", " Peace Head ") et faire la fête en s'éclatant la tête. Pas la peine de rajouter que tous ces morceaux datant de 90 et 91 ont salement vieilli ; n'ayant d'intérêt que pour ceux qui sont restés coincés dans un mauvais trip au début de l'acid house. Bref, dans le monde sans cesse mouvant de la techno, il y a une éternité.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Moby

Cette réédition du premier album de Moby a le mérite de rappeler qu'avant d'être une star planétaire aux millions d'albums vendus, le petit Richard Hall essuya quelques vestes : qui se vanterait aujourd'hui d'avoir un de ses albums de la période pré-Play, quand l'arrière-petit-neveu de Melville jouait encore dans la cour des DJ's de troisième zone, écumant les raves sordides à la recherche d'une seule âme pour écouter ses beats de freluquet ? Certes, il y a eu " Go ", gros tube samplant sans vergogne la musique de Twin Peaks, et cette reprise du " James Bond Theme ", sympathique mais sans plus. Cet album de 1993 contient le fameux " Go ", le reste oscillant entre l'acid et l'ambient, avec des pointes de 1015 bpm (" Thousand ", figurant au Livre des Records en tant que " morceau le plus rapide jamais enregistré "). A part ce tour de force qui n'a d'autre intérêt pour Moby que d'avoir un beau cadre du Guinness Book dans ses toilettes, on se demande donc qui peut bien écouter ça en 2002… A écouter pour rigoler, ou si l'on aime la New Beat (ce qui revient au même).

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Rare : The Collection B-Sides 1989-1993

Enième réédition des vieux albums de Moby (voir autres critiques) : cette fois-ci, il s'agit d'une compilation de remixes et d'extended plays, bref des ersatz de morceaux déjà pas terribles… En général plus dance que les originaux, ses remixes étaient au départ destinés aux dance-floors des clubs du monde entier. ‘Etaient’, car datant pour la plupart de 91-92, ils n'ont évidemment aucune chance d'encore faire danser la ‘club babe’ d'aujourd'hui, davantage fan d'électro-clash et de bootlegs à la Dewaele Brothers que de ce genre d'hymnes pompiers à la défonce, pleins de bruits de sirènes ringards et de boum boum dépassés.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Charango

La dernière fois qu'on avait croisé Morcheeba, c'était avec leur tube FM "Rome wasn't build in a day", une incartade pop trop sucrée qui nous avait donné la nausée. Dégoûté par tant de mièvrerie, le public délaissa un moment le joli minois de Skye, certain qu'elle et ses deux amis avaient viré leur cuti trip-hop pour le compromis lounge-mainstream, ce cocktail parfait pour danser les bras en l'air et la tête au frais, mais sans l'entrain d'antan, qui faisait de "Big Calm" et de "Who Can You Trust ?" ces albums à chérir tendrement, au coin du feu. On n'avait donc plus trop confiance en Morcheeba, jusqu'à l'arrivée impromptue de ce " Charango ", splendide retour au bercail trip-folk de leurs débuts. Dès "Slow Down", on se dit donc qu'on a eu tort de les maudire tout un temps, la voix de Skye et les beats langoureux de Paul Godfrey nous rappelant que Morcheeba n'a finalement jamais vraiment rimé avec lambada. Et quand Kurt Wagner de Lambchop ramène sa country tranquille sur "What New York Couples Fight About", on s'étonne que l'alchimie fonctionne, en tout cas le choix fut risqué - rien que pour cela, chapeau bas. Avec ses mélodies ouatées, ses refrains tout en caresses et ses ambiances délétères, "Charango" fera chavirer nos tympans pendant encore longtemps.

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Streetlight

Leur boogie rock incandescent donne le vertige, leurs envolées fusionnelles le tournis et leurs slows vaporeux une trique d'enfer. La langue bien pendue, ces Mother Tongue aiment jouer avec le feu, jonglant avec les notes et les riffs comme des acrobates sur la corde raide, toujours prêts à sauter dans le vide, les nerfs à vif et la tension au maximum. Après plusieurs années d'absence, leur nouvel album, produit par Mario Caldato Jr (Beastie Boys), montre enfin les crocs, tel un Boogie Man enfermé dans le placard pendant trop longtemps : rythmiques haletantes, vocaux surhumains, refrains détonants, les Mother Tongue allient le meilleur des Red Hot avec le son roots du blues, voire de la soul. A les entendre rugir, on les imagine sans peine bêtes de scène… Mother Tonghe is back, et ça va faire mal.

 

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